Le message déguisé d’Hachim Mastour à Walid Regragui

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Ancien wonderkid du football marocain, Hachim Mastour n’a pas renoncé à ses rêves du haut niveau. 

Très peu auraient pu imaginer la trajectoire empruntée par Hachim Mastour, ancien prodige arraché par les cadors du foot européen au milieu des années 2010. Enrôlé par l’AC Milan à 14 ans aux côtés des stars comme Zlatan Ibrahimović, Kaká ou Robinho, puis sélectionné avec les Lions de l’Atlas à 16 ans, l’offensif de 26 ans est actuellement sans club. Et ce, depuis janvier 2025 et son départ de l’Union Touarga au Maroc.

L’éphémère international marocain (une seule cape pour une minute de temps de jeu contre la Libye le 12 juin 2015) s’entraîne désormais seul à Reggio Emilia, sa ville natale, avec son préparateur personnel, Stefano Cellario.

Lors d’un entretien pour L’Équipe, le concerné est revenu sur sa nouvelle vie révélée à La Gazzetta dello Sport fin janvier. Plus proche de la religion désormais depuis son retour aux sources au Maroc (avant l’Union Touarga, il était passé par la Renaissance Zemamra), Mastour a confirmé ses ambitions de retourner à l’école et d’aller à l’université potentiellement.

« Je rêve encore de jouer la Coupe du monde »

À l’instant T, son rêve consiste toujours à jouer la Coupe du monde. Un appel de phare à peine masqué à l’endroit du sélectionneur de l’équipe du Maroc, Walid Regragui. 

« J'ai 26 ans, je ne me fixe pas de limite, à terme, je rêve encore de jouer la Ligue des champions, la Coupe du monde (…) Mais j'aimerais aussi préparer ma vie d'après, peut-être étudier la psychologie, sûrement à cause de tout ce que j'ai vécu (la dépression, ndlr). »

Mais qu’on se le dise, pour l’heure, Mastour pointe à des années-lumière d’un potentiel come-back en sélection, sachant que pour cela le concerné doit retrouver un club, du rythme, et aussi de la compétitivité. 

Le message déguisé d’Hachim Mastour à Walid Regragui

Prudence Ahanogbe

Couteau suisse de la rédaction footballistique, je perce mon trou grâce au dépassement de soi. Sur mon versant gauche, un don indescriptible pour l’écriture, un peu comme Messi, et sur le versant droit, beaucoup de travail, à la Cristiano Ronaldo.