La carrière de Kévin Guitoun Van Den Kerkhof aurait pu être relancée du côté de la Suisse, mais la piste de l'Algérien s'est refermée à la dernière minute. Il devra faire avec et rester à Metz, où sa situation est difficile, a minima jusqu'à cet été.
Un accord trouvé, un départ quasi acté… puis un retournement de situation brutal. Kevin Guitoun (28 ans) pensait bien faire ses valises pour la Suisse afin de relancer une saison difficile sous le maillot du FC Metz. Mais tout a basculé : le FC Lausanne-Sport s’est rétracté, annulant son transfert à la dernière minute.
Un départ qui semblait acquis
En manque de temps de jeu sous les ordres de Stéphane Le Mignan, l’international algérien espérait retrouver du rythme et de la visibilité en Super League suisse. Lausanne était prêt à l’accueillir sous forme de prêt avec option d’achat, et tout semblait réglé pour un départ hivernal. Mais selon le spécialiste Samir Djebali, les exigences contractuelles imposées par Metz ont refroidi le club helvète, qui a décidé de faire machine arrière au dernier moment. Même si le mercato est ouvert en Suisse jusqu'au 17 février, un nouveau revirement semble peu probable.
Un coup dur pour le latéral, qui n’a disputé que trois matchs en Ligue 2 et un en Coupe de France cette saison. Non convoqué lors de la dernière rencontre face à Clermont, son départ était vu comme une solution idéale pour lui permettre de se relancer et espérer un retour en sélection nationale.
Un avenir incertain
Sous contrat avec Metz jusqu’en juin 2026, l’ancien joueur de Bastia et de Dudelange risque désormais de vivre une seconde partie de saison compliquée. Alors qu’il enchaînait les convocations avec l’Algérie, participant même à la CAN 2023, son absence prolongée des terrains l’a éloigné des plans du sélectionneur Vladimir Petkovic. La concurrence avec Mohamed Farsi et Youcef Atal ne joue pas en sa faveur, et sans un temps de jeu conséquent, ses chances de revenir chez les Fennecs s’amenuisent.
D’ici l’été, Guitoun n’aura d’autre choix que de s’accrocher, espérer du temps de jeu et convaincre son entraîneur de lui redonner sa chance. Un scénario loin de celui qu’il imaginait en début d’année. Metz, de son côté, devra peut-être revoir ses exigences en juin prochain, au risque de voir son joueur partir libre en 2026.