72 heure après le tirage au sort des groupes éliminatoires du Mondial 2018, la plupart des joueurs et sélectionneurs ont donné leur avis sur la composition de la poule dans laquelle ils ont été placés. Des optimistes Dussuyer et Kasperczak aux plus méfiants Broos et Giresse, tour d’horizon.
Neeskens Kebano, milieu offensif de la RDC (Groupe A), sur le site Léopardsfoot
“Je pense qu’on n’est pas tombé dans le plus difficile des groupes. Maintenant il va falloir jouer à 100% tous nos matchs si on veut espérer aller au Mondial parce qu’en Afrique, il n’y a plus de petites équipes. Se dire que ça va être facile est une grosse erreur…”
Henryk Kasperczak, sélectionneur de la Tunisie (Groupe A), sur le site de la CAF
“On parle de la chance, la chance existe, moi je dirais aujourd’hui 60% pour nous. La Tunisie a des chances de qualification. Tout se passera sur le terrain parce que la Guinée est aussi une bonne équipe. Il y’a aussi la République Démocratique du Congo qui a énormément progressé comme l'attestent ses résultats à la CAN et au CHAN. Il ne faut rien négliger et se préparer en fonction.”
Nabil Neghiz, désormais ex-sélectionneur intérimaire de l'Algérie (Groupe B), sur le site de la FAF
“Le groupe B est très serré avec quatre nations de football que sont l’Algérie, le Nigeria, le Cameroun et la Zambie. Nous allons aborder ces qualifications avec la ferme intention de nous qualifier, mais avec beaucoup d’humilité. L’Algérie, c’est connu, a toujours su se transcender dans la difficulté et c’est qu’on va faire inch’Allah. Nous avons en plus une grande expérience dans l’organisation des matchs qui va beaucoup nous aider et nous avons surtout tout un peuple derrière nous qu’on tachera de satisfaire en nous qualifiant pour la troisième fois consécutive à une Coupe du monde.”
Hugo Broos, sélectionneur du Cameroun (Groupe B), sur le site de la CAF
“C’est le groupe de la mort et c’est un groupe très très difficile, surtout avec une équipe comme l’Algérie, vous avez aussi la Zambie et le Nigeria, trois très bonnes équipes, ça va être très difficile pour chacune des équipes du groupe. On verra déjà ce qui se passera pour les premières journées en octobre et novembre prochains.”
Michel Dussuyer, sélectionneur de la Côte d'Ivoire (Groupe C), sur le site de la CAF
“C’est une poule relevée avec des équipes de qualité. Mais cela ne change en rien notre objectif qui est de nous qualifier pour le Mondial 2018. Ca va être difficile mais on a des arguments à faire valoir (…) la sélection ivoirienne a un effectif de qualité et elle a des ambitions. C’est donc à nous d’être à la hauteur de nos ambitions avec pour objectif final, la qualification au Mondial 2018.”
Hervé Renard, sélectionneur du Maroc (Groupe C), sur le site de la CAF
“C'est sur le terrain que ça se joue et qu'il faut se montrer efficaces. Et sur le terrain ce n'est jamais comme sur le papier. Je suis très content pour la Côte d'Ivoire et chanceux avec le Mali et le Gabon. Tous les groupes sont difficiles. Vous pouvez avoir la sensation d'être en bonne posture mais il faut toujours faire attention et se montrer fort quand il le faut.”
Alain Giresse, sélectionneur du Mali (groupe C), sur le site de la CAF
“C’est un groupe difficile, mais comme tous les autres avec les 20 meilleures équipes du continent. Nous jouerons pour faire le maximum dans ce groupe, on connaît la Cote d'Ivoire pour avoir évolué ensemble à la Coupe d’Afrique en Guinée Equatoriale, et le Gabon ou j'ai passé 4 années. Nous considérons toutes les équipes. Nous sommes notre premier adversaire. A ce stade de la compétition, il n’y a pas de petite équipe.”
Mohamed Diamé, milieu de terrain du Sénégal (Groupe D), dans les colonnes du quotidien L’Observateur
“Le groupe est jouable mais nous devons l’aborder avec beaucoup d’humilité. Inch’Allah, on va se qualifier. C’est accessible comparé aux groupes du Mali, avec le Maroc, le Gabon et la Côte d’Ivoire. Ce sera très difficile pour ces équipes. Un retour en Coupe du monde ? Ce serait le summum. Le Sénégal attend cela depuis 2002 et ce serait extraordinaire.”
