Placé en garde à vue mardi dans le cadre des transferts suspects de l’OM (la justice soupçonne le versement de rétrocommissions illégales à des intermédiaires), Pape Diouf a été remis en liberté mercredi soir et ne fera pas l’objet de poursuites. Le lendemain, l’ancien président de l’OM (2004-2009) a tenu une conférence de presse. “Je n’ai rien à me reprocher“, a-t-il assuré. “En 36 heures, je suis incapable de vous donner la moitié d’un grief qui m’aurait été fait. Les policiers ne m’ont présenté aucun document signé par moi, ou propos, ou virement, ni rien que je doive expliquer. J’ai surtout servi de pédagogue aux policiers, pour expliquer comment fonctionnait un club professionnel, les transferts“. S’il a “mal vécu” sa garde à vue, l’ancien dirigeant se dit surtout triste pour la jeunesse à qui il pense servir “d’exemple” qui l’a vu “pris dans la nasse de la justice. Ces jeunes qui se disent : ‘mais finalement elle est où l’exemplarité ?' C’est ça qui fait le plus mal“.
OM : Pape Diouf n’a “rien à se reprocher”
