Ronwen Williams se prononce sur la concurrence avec André Onana

Publié le par Prudence Ahanogbe

Tout frais sacré gardien africain de l’année, Ronwen Williams a livré son ressenti sur son adversaire déçu, André Onana, considéré à bien d’égards comme le meilleur au monde originaire d’Afrique au poste.

Grand gagnant de la cérémonie des CAF Awards 2024, Ronwen Williams est reparti de Marrakech lundi soir les deux mains pleines. Le trophée de Joueur Interclubs de l’Année dans l’une et dans l’autre, celui de Gardien de l’Année, glané aux dépens des deux autres finalistes malheureux pour le coup, André Onana (Cameroun, Manchester United) et Yahia Fofana (Côte d’Ivoire, Angers). 

La victoire du sudafricain ne faisait guère de doute. Tant il a surpassé ses concurrents la saison dernière. Notamment à la CAN 2023, avec ses quatre arrêts durant la séance des tirs aux buts face au Cap-Vert (0-0, 1 tab 2) en quarts de finale. Mais aussi grâce à ses performances avec les Mamelodi Sundowns, décisives dans la quête d’un septième titre national consécutif (son deuxième à titre personnel) et de l’édition inaugurale de Ligue africaine de football (AFL).

Ronwen Williams “content” d’être au niveau d’Onana

Malgré son hégémonie, le natif de Port Elizabeth a la victoire modeste. Pour preuve, il n’a pas manqué d’encenser Onana, qu’il considère comme un précurseur du poste sur le continent, bien que celui-ci soit de quatre ans son cadet. La classe !

« Il fait du bon travail. Il a hissé le poste de gardien de but au plus haut niveau avec sa façon de jouer. On aspire tous à être comme lui. Il performe au haut niveau semaine après semaine, pour son pays également. Je suis content d’être à son niveau ou d’essayer d’être au même niveau que lui. »

Ronwen Williams se prononce sur la concurrence avec André Onana

Prudence Ahanogbe

Couteau suisse de la rédaction footballistique, je perce mon trou grâce au dépassement de soi. Sur mon versant gauche, un don indescriptible pour l’écriture, un peu comme Messi, et sur le versant droit, beaucoup de travail, à la Cristiano Ronaldo.