Tunisie : “j’avais vraiment de la colère au ventre…”, Sami Trabelsi fait un premier frustré

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Alors qu’il a dirigé ses deux premiers matchs sur le banc des Aigles de Carthage le mois dernier depuis son retour en qualité de sélectionneur de l’équipe de Tunisie, Sami Trabelsi a déjà fait au moins un déçu.

Rappelé aux commandes de l’équipe de Tunisie pour un second mandat après un passage précédent entre 2011 et 2013, Sami Trabelsi a effectué des choix forts symbolisés par  le rappel de 11 revenants dans sa dernière liste contre le Liberia et le Malawi pour les cinquième et sixième journées qualificatives à la Coupe du monde 2026. Des choix forts qui se sont révélés payants avec des victoires respectives 0-1 et 2-0 les 19 et 24 mars derniers.

La « colère » d’Elias Saad

Convoqué pour la première fois depuis fin mai 2024, Elias Saad n’a pas rejoué pour autant. En effet, l’ailier gauche de Sankt Pauli a assisté aux succès de ses compatriotes depuis le banc. Un retour au goût amer pour le joueur de 25 ans, qui n’a pas caché sa colère à l’occasion d’un récent entretien. « J’avais vraiment de la colère au ventre », a-t-il déclaré. 

Rare motif de satisfaction cette saison en club, le joueur de Hambourg aspire à un meilleur traitement lors des prochains rassemblements. Si tant est qu’il soit retenu pour le prochain rassemblement des Aigles de Carthage prévu en juin. 

« J’espère que le staff de l’équipe nationale en est déjà conscient et qu’on me donnera plus de temps de jeu lors du prochain match. »

International tunisien depuis septembre 2023, Elias Saad reste bloqué à 3 capes avec les Aigles de Carthage. Sa dernière apparition officielle avec le maillot Blanc et Rouge remonte au 9 juin 2024 pour le résultat nul 0-0 contre la Namibie. C’était pour le compte de la quatrième journée des éliminatoires du Mondial sous l’égide de Montasser Louhichi.

Tunisie : “j’avais vraiment de la colère au ventre…”, Sami Trabelsi fait un premier frustré

Prudence Ahanogbe

Couteau suisse de la rédaction footballistique, je perce mon trou grâce au dépassement de soi. Sur mon versant gauche, un don indescriptible pour l’écriture, un peu comme Messi, et sur le versant droit, beaucoup de travail, à la Cristiano Ronaldo.