Confrontée à une succession de coups durs après le parcours sensationnel des Lionnes de l’Atlas à la Coupe du monde féminine 2023, une internationale marocaine a déjà fait une croix sur un retour inespéré pour la CAN féminine 2025 à domicile.
Passée titulaire indiscutable sous Reynald Pedros au Mondial féminin 2023, après avoir démarré sur le banc lors de l’entrée en lice des Lionnes de l’Atlas (défaite 6-0 contre l’Allemagne le 24 juillet), Nesryne El Chad a eu moins de réussite sous les ordres de Jorge Vilda.
Le sort s'acharne sur El Chad…
Couronnée la même année en tant que meilleure jeune joueuse africaine lors des CAF Awards, la défenseure centrale âgée de 21 a subi une rupture totale du ligament croisé antérieur, associée à d’autres lésions du genou droit, en novembre 2023, ce qui avait mis un terme à sa saison 2023-2024. Alors qu'elle avait récemment retrouvé les terrains et qu'elle avait pour ambition de revenir en sélection pour la prochaine CAN féminine prévue au pays du 5 au 26 juillet prochains, la joueuse de Lille a vu ses espoirs s’envoler définitivement.
La défenseure internationale marocaine Nesryne El Chad, milieu de terrain de l’équipe nationale féminine et du club français de Lille, a récemment subi une opération chirurgicale réussie à Rabat en raison d’une rupture du ligament croisé antérieur de son genou gauche.
Selon une… pic.twitter.com/dEQrpZ4mks
— Hespress Français (@HespressFr) January 5, 2025
Saison terminée
En effet, la native de Saint-Étienne est forfait pour le reste de la saison. Selon les informations du média Hesport, qui cite une source “fiable”, elle a subi une opération chirurgicale au genou gauche à la suite d’une nouvelle rupture du ligament croisé qui la tiendra éloignée des terrains durant environ huit mois.
Ladite opération s’est déroulée à Rabat, d’après la même source, sous la yeux du directeur médical de la Fédération marocaine (FRMF) et du staff médical et sportif de Lille. Une intervention qui résulte d’une collaboration entre l’instance marocaine et la Fondation Mohammed VI pour la science et la santé. Bref, un énorme coup dur pour la principale concernée.