Accusé d’avoir fomenté la fronde des joueurs à l’origine de la démission du sélectionneur de l’Algérie Milovan Rajevac en raison de son statut de remplaçant face au Cameroun (1-1), Sofiane Feghouli a mis les choses au point.
Sofiane Feghouli tape du poing sur la table ! Remplaçant face au Cameroun (1-1) il y a dix jours, le milieu offensif de West Ham aurait mal digéré ce statut au point d’être considéré comme l’un des meneurs de la fronde qui aurait poussé Milovan Rajevac à la démission la semaine dernière. Cible des critiques en raison de cet incident, certains estimant qu’il fait passer son intérêt personnel avant celui de la sélection, le Fennec a tenu à rétablir sa vérité.
“J'ai toujours dit ce que j'avais sur le cœur et ce, dans un seul but, faire avancer les choses pour le bien collectif. Je me suis toujours investi pour notre équipe nationale, depuis ma première convocation, et ça ne changera jamais, que je sois remplaçant ou titulaire. Dernièrement, j'ai entendu parler de voyou, de racaille, de star à l'ego surdimensionné, et je ne parle pas des insultes… On tente de me salir ainsi que mes frères de la sélection“, a déploré l’ancien Grenoblois sur son compte Instagram.
D’après le natif de Levallois-Perret, les on-dit propagés à son sujet ne sont pas désintéressés. “ Il y a des gens en manque de reconnaissance qui colportent des rumeurs car ils ont un problème avec ceux qu'ils appellent les ‘binationaux' ou plus insultant ‘l'immigré'. Ils refusent de voir l'apport exceptionnel qu’ont eu ces joueurs sur l’EN en s'investissant sérieusement, fièrement, pour l'Algérie. Quand je regarde l’origine de ces rumeurs, je me rappelle que ces gens veulent un poste à la FAF. L'EN est sacrée, elle n’appartient ni à Feghouli, ni à Brahimi, ni à Mahrez ni à aucun joueur, elle appartient au peuple algérien ! Je ne laisserai personne remettre en cause mon attachement ou celui de mes frères de sélection à notre pays et à notre équipe !” La semaine passée, le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, avait lui aussi tenté d’adoucir le climat en assurant que les joueurs n’étaient pas responsables du départ de Rajevac.