L’Olympique de Marseille a tranché. En difficulté ces dernières semaines, Amine Harit figure parmi les joueurs invités à partir lors de ce mercato hivernal. Une décision qui devrait marquer la fin d’une relation en dents de scie entre le milieu offensif marocain et le club phocéen.
De l’espoir à la mise à l’écart
Titulaire indiscutable en début de saison, Amine Harit avait réussi à convaincre Roberto De Zerbi de sa valeur. Avec 2 buts et 4 passes décisives à son actif, il avait justifié sa présence dans le onze de départ. Mais tout a basculé à partir du mois de novembre. Une suspension suivie d’une blessure ont drastiquement réduit son temps de jeu, reléguant l’international marocain sur le banc, voire en dehors des plans de l’entraîneur italien.
Pablo Longoria, président de l’OM, voit en ce mercato hivernal une opportunité de récupérer les 10 millions d’euros investis sur Harit il y a trois ans et demi. D’après les informations de Foot Mercato, Amine Harit est désormais considéré comme « la tête de gondole » du dégraissage marseillais, symbolisant la volonté du club de rééquilibrer ses finances. Le salaire conséquent du joueur de 27 ans, combiné à son rendement jugé insuffisant, pèse lourd dans cette décision. L'arrivée de son compatriote (et ex-coéquipier en équipe nationale) Mehdi Benatia comme directeur sportif n'aura donc rien changé…
Une cote toujours élevée en Europe
Malgré sa mise à l’écart, Amine Harit garde une belle cote sur le marché des transferts. Plusieurs clubs européens suivent de près la situation du Marocain, et certains auraient déjà pris contact avec l’OM pour discuter des conditions d’un éventuel transfert, indique la même source. Toutefois, rien ne garantit que le joueur acceptera de partir, lui qui avait déjà refusé une offre lucrative du Zénith Saint-Pétersbourg l’été dernier, affirmant son désir de s’imposer à Marseille.
Les attentes de De Zerbi et l’ultimatum
Dans une interview accordée à La Provence, Roberto De Zerbi a récemment exprimé sa frustration face au manque de statistiques de son meneur de jeu. « Harit, qui a 27, 28, 29 ans, je ne sais pas exactement (27 ans, ndlr), il n’a plus le droit de refaire une saison sans inscrire dix buts. Je le pousse, je lui répète ça en permanence », a-t-il déclaré. Pour le technicien italien, les joueurs offensifs doivent être décisifs devant le but, un domaine où Amine Harit a montré ses limites.
L’avenir incertain du joueur
La question est désormais de savoir si Amine Harit acceptera de prendre les voiles en janvier. Au sein d'une ambitieuse et joueuse équipe phocéenne cette saison, il pourrait être tenté de se battre pour regagner sa place. Mais face à la détermination du board olympien à s’en séparer, son avenir semble s’écrire loin du Vélodrome. Une nouvelle page à tourner pour celui qui avait fait de la Canebière son objectif prioritaire.
