Alors qu’il ne fait pas l’unanimité au pays, Samuel Eto’o a listé ses réalisations à la tête de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) après trois ans de mandat.
Ce mercredi 11 décembre marque les trois ans jour pour jour de l’accession de Samuel Eto’o à la présidence de la Fecafoot. Pour marquer le coup, l’instance a dévoilé une liste se voulant exhaustive de ses avancées sous l’égide de la star fortement critiquée par une partie des acteurs.
« En 36 mois, l'ancien capitaine des Lions Indomptables a modernisé le visage du football camerounais ; lequel reprend ses lettres de noblesse », a vanté l’entité sur son compte officiel X, en mettant en exergue 14 axes de satisfaction, à un an du terme du mandat de l’ex-numéro 9.
Des salaires aux joueurs et plus de primes à la Coupe du monde
Les premiers ouvrages concernent l’accroissement des dotations, des subventions au profit des clubs aux primes pour les internationaux, en passant par les salaires des joueurs locaux, auparavant « aléatoires » (sic), et qui oscillent désormais entre 100 000FCFA et 200 000FCFA mensuels (environ 153,2€ et 306,4€).
L’instance dit ainsi avoir augmenté les primes des Lions Indomptables à 60 millions de FCFA (91 918€) à la dernière Coupe du monde 2022 contre 45 millions (68 939€) lors de leur précédente participation sous Joseph Owona.
Ce jour marque le troisième anniversaire de l'arrivée de Monsieur @SamuelEtoo à la tête de la FECAFOOT.
En 36 mois, l'ancien capitaine des Lions Indomptables a modernisé le visage du football camerounais; lequel reprend ses lettres de noblesse#LoveFoot#GoToStadium#FECAFOOT pic.twitter.com/8trX5GQr8S
— Fecafoot-Officiel (@FecafootOfficie) December 11, 2024
Autres progrès signalés, la construction de deux nouveaux stades, à Bamenda et à proximité de Kousseri respectivement ou encore la relance des travaux du siège de la Fecafoot à Warda, à Yaoundé.
Près de 30 contrats de sponsoring
S’il ne fait pas passer sous silence la lutte contre les fraudes sur l’âge, le dirigeant de 43 ans s’enorgueillit particulièrement de la réalisation de près d’une trentaine de contrats de sponsoring au bénéfice des sélections nationales, championnats et autres événements. Parmi eux, le décrié partenariat avec le boomaker 1xBet, lequel lui a valu une mise à l’amende par la Confédération africaine de football (CAF) fin septembre.
Enfin, les innovations tels que le Ballon d’Or camerounais, ainsi que la relance de championnats de second plan longtemps en hibernation, à l’exemple de celui de Futsal, paraissent anecdotiques à côté de la contractualisation dite intégrale du personnel de la Fecafoot, lequel comptait avant Eto’o « de nombreux bénévoles et stagiaires » (sic).
Des arguments pour clouer le bec de ses détracteurs, mais aussi pour étayer le désir de la star d'exécuter un nouveau mandat, et même un troisième, vu qu’elle a récemment fait passer le nombre de mandat à trois contre deux initialement.