Cameroun : bras de fer entre Eto’o et les clubs locaux

Publié le par Prudence Ahanogbe

Une polémique a éclaté entre Samuel Eto’o, le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), et les clubs locaux à l’approche de la saison 2024-2025.

Sept mois après la fin du dernier exercice d’Elite One, le championnat camerounais pourrait reprendre ses droits. La Fecafoot et son président Samuel Eto’o tablent en effet sur une reprise entre fin novembre et début décembre. À cet effet, la charte marketing ainsi que la fiche de qualification sponsors clubs pour la prochaine saison ont été envoyées aux présidents des différents clubs locaux pour ratification avant le 8 novembre.

Mais à l’heure actuelle, l’Assemblée générale de l’association des clubs d’Elite du Cameroun (ACEC) n’a toujours pas signé lesdits documents, et on ne sait pas si la rentrée sportive aura bien lieu à la date envisagée par la Fecafoot. En effet, le syndicat réclame avant tout le paiement des arriérés de subventions de la saison passée. 

Les clubs menacent, Eto’o tourné vers « le meilleur championnat » à venir

« Pas d’argent, pas de championnat », a martelé un dirigeant dans des propos relayés par Actu Cameroun« Nous attendons l’argent et non les papiers. Nous ne pouvons pas nous engager dans un nouveau championnat sans être payés pour la saison précédente », a renchéri un autre, de passage sur les ondes de Equinoxe Radio.

Pendant ce temps, Eto’o est, lui, plutôt accaparé par la préparation de la cuvée décrite comme la meilleure de l’histoire, plutôt que d’envisager un quelconque boycott. « Le président de la Fecafoot souhaite organiser cette saison, le meilleur championnat depuis son arrivé à la tête de la Fecafoot », a déclaré Jean-Marie Nkoussa, chef Communication de la Fecafoot. En attendant, cet épisode promet de faire à nouveau jaser au sujet de la gestion financière de la Fecafoot…

Cameroun : bras de fer entre Eto’o et les clubs locaux

Prudence Ahanogbe

Couteau suisse de la rédaction footballistique, je perce mon trou grâce au dépassement de soi. Sur mon versant gauche, un don indescriptible pour l’écriture, un peu comme Messi, et sur le versant droit, beaucoup de travail, à la Cristiano Ronaldo.