Fer de lance de l'attaque des Lions Indomptables depuis plus d'une décennie (104 sélections, 40 buts), Vincent Aboubakar a décidé de poser les bases de son héritage au Cameroun.
Bien qu’encore en activité à 33 ans, l’attaquant de Hatayspor prépare déjà l’après-carrière en investissant dans la formation des jeunes talents. Son projet ? Une académie de football qui porte son nom, située à Yaoundé, la capitale politique du Cameroun.
Une initiative qui s’inscrit dans la volonté de détecter, former et encadrer les futurs espoirs du pays. Conscient du potentiel du football camerounais, Aboubakar veut offrir une structure professionnelle aux jeunes qui rêvent de suivre ses traces.
Une académie pour la relève
Originaire de Garoua, dans le Nord du pays, Vincent Aboubakar a pourtant choisi d’implanter son académie dans la capitale. Un choix sûrement stratégique pour toucher un maximum de jeunes talents. Le centre aurait déjà lancé ses premières opérations de détection des joueurs U14 et U17, et l’engouement est au rendez-vous : des milliers d’enfants auraient tenté leur chance.
Les jeunes footballeurs sélectionnés devront ensuite passer une série de tests techniques et physiques avant d’intégrer officiellement l’académie.
Une fin de carrière qui se dessine, mais une passion intacte
Si Vincent Aboubakar continue de jouer, il approche doucement de la fin de sa carrière. Englué dans la lutte pour le maintien, il avait récemment été cité proche d'une destination surprise, un club de deuxième division turque. Cependant, le mercato a fermé et il n'a pas bougé. On devrait encore le voir sur les pelouses pendant encore quelque temps. Marc Brys affirmait en novembre dernier que l'ancien du FC Porto était à l'heure actuelle “son meilleur attaquant“.
Avec ce centre, Aboubakar souhaite transmettre sa grande expérience, lui qui restera un des attaquants africains les plus iconiques de sa génération.
Un projet à suivre de près
L’académie Vincent Aboubakar devrait être inaugurée dans les prochaines semaines, et l’on a hâte d’en savoir plus sur son fonctionnement, son encadrement et ses infrastructures. Dans un pays déjà connu pour être un bon exportateur de talents, et qui compte déjà plusieurs académies structurées (Kadji Sport Academies, Elite du football boissons du Cameroun, Cotonsport academy…) tandis que son ancien coéquipier en sélection Henri Bedimo a, lui aussi, ouvert la sienne à Douala il y a quelques années. Tout comme Samuel Eto'o et sa “Fundesport”. Il sera donc intéressant de voir en quoi celle de l'ancien Lorientais se démarquera.