CHAN 2024 : le Cameroun lésé par l’arbitrage ?

Publié le par Prudence Ahanogbe

Alors que le Cameroun recherche les causes de l’élimination aux portes du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) 2024, l’arbitrage du match contre la Centrafrique a été pointé du doigt.

Ce samedi, la Centrafrique a écrit l’histoire en se qualifiant pour la première fois au CHAN. Ceci, tout en éliminant à la surprise générale le Cameroun, grand habitué de la phase finale (5 participations et demi-finaliste en 2020), en match retour du second tour des éliminatoires. Défaits 0-1 à l’aller à Abidjan (Côte d’Ivoire) la semaine dernière, les Bamara A' se sont frayés un chemin grâce à la règle du but à l’extérieur après s’être imposés 1-2 à Bafoussam, égalisant donc sur l’ensemble des rencontres.

Des décisions arbitrales contestées

Suite à la contre-performance des Lions Indomptables A', la presse footballistique camerounaise tente d’identifier les causes de cet échec retentissant. Si la reprise tardive du championnat domestique a été épinglée, l’arbitrage n’est pas passée entre les gouttes pour autant. Plusieurs décisions litigieuses ont en effet été répertoriées. Comme le penalty de l’égalisation extrêmement généreux accordé aux Centrafricains à la 43e minute, en l’absence de la VAR, suite à un contact pas forcément évident entre le gardien camerounais et l'attaquant adverse.

Mais ce n’est pas tout. Auteur de l’ouverture du score à la 31e, Angel Yondjo s’est également vu refuser un doublé pour une position inexistante de hors-jeu, comme illustré par une photographie relayée sur X par le compte AllezLesLions. Sur l’image, on peut clairement voir la jeune promesse de Brasseries (17 ans) couverte par le dernier défenseur centrafricain à droite, alors qu’elle effectuait un appel à gauche dans le dos de la défense bleue. 

Bref, la pilule passe difficilement au pays. D’autre part, cette désillusion pourrait avoir des conséquences au sein du staff de la sélection locale. 

CHAN 2024 : le Cameroun lésé par l’arbitrage ?

Prudence Ahanogbe

Couteau suisse de la rédaction footballistique, je perce mon trou grâce au dépassement de soi. Sur mon versant gauche, un don indescriptible pour l’écriture, un peu comme Messi, et sur le versant droit, beaucoup de travail, à la Cristiano Ronaldo.