Après la victoire du Maroc face au Bénin (2-0) lundi, Walid Regragui a fait des mises au point auprès des journalistes présents en conférence de presse. Le moment aussi d'expliquer que les Lions de l'Atlas n'ont pas pu, à leur grand dam, affronter de meilleures équipes.
Deux victoires, un derby remporté face à la Tunisie (2-0), et une série de victoires historique (12e de rang) assurée… La sortie internationale des Lions de l'Atlas en ce début juin est réussie. Mais forcément, face à la presse, Walid Regragui n'a pas pu éteindre toutes les critiques. Après celles axées sur le jeu de son équipe, le sélectionneur a dû faire face à d'autres : le fait de ne pas avoir affronté, lors de cette fenêtre amicale FIFA, des écuries de meilleur calibre.
“Le Maroc n'a pas peur”
Face à ces reproches, déstinés en réalité à plus haut dans la hiérarchie de la Fédération, Walid Regragui s'est fendu d'un message clair. Niant toute réticence à l'idée d'affronter des adversaires supérieurs :
“On nous dit, il faut qu'on joue des gros. Nous, on veut jouer face à des grosses équipes. Vous me connaissez comme coach, je suis toujours partant. Mais les gros, eux, ils ne veulent pas jouer contre nous.“
Si l'Algérie se mesure à la Suède ou que le Sénégal s'est rendu au Royaume-Unis pour affronter l'Irlande, puis l'Angleterre, ce mardi, le Maroc n'a pas rencontré des sélections européennes. Il faut dire que la Ligue des nations et les qualifications pour le Mondial 2026 au programme en Europe rendaient beaucoup d'opérations impossibles. Mais d'autres n'ont pas voulu jouer le jeu :
“Il faut leur poser la question du pourquoi du comment, pas à moi. Le Maroc a proposé pour jouer en juin : ils ne veulent pas. Nous on veut, on a peur de personne.“
Peut-être un problème de domiciliation des matchs donc, les “gros” ayant préféré limiter les voyages et rester tranquillement à la maison en cette fin de saison.