La fédération de football nigériane est dans la tourmente. La NFF est sous le coup d'un ultimatum lancé par la FIFA : si le 8 septembre prochain à 8 heures, Chris Giwa, le nouveau président et son comité exécutif n'ont pas quitté leur fonction, elle sera suspendue.
Sale été pour le football au Nigeria. Si la Coupe du monde a été globalement réussie avec une élimination face à la France en huitième de finale, en coulisse, les problèmes se multiplient. En cause, la NFF (la fédération nigériane de football).
L'histoire sans fin
Après une affaire d'ingérence politique et une première suspension de la fédération en juillet, c'est l'élection du nouveau président Christopher Giwa qui suscite la polémique. La FIFA ne reconnaît ainsi pas le dernier scrutin, le jugeant invalide. La plus haute instance du football mondial demande donc une nouvelle assemblée générale élective. Sans succès puisque Giwa ne se dit “pas intimidé”.
Ce qui ne plaît pas à la FIFA. Si la fédération internationale a lâché du lest en annulant son ultimatum qui prenait fin le 1er septembre, elle a décidé de maintenir la pression avec un nouveau compte à rebours expirant au 8 septembre prochain à 8h, c'est à dire entre les deux matchs éliminatoires du Nigeria à la CAN 2015 face au Congo et à l'Afrique du Sud. Si un nouveau président n'est pas élu d'ici là, la fédération serait alors “suspendue”.
La suspension encore évoquée
“Au vu des circonstances, le Comité d’Urgence de la FIFA a décidé de fixer son ultimatum au 8 septembre 2014. S’il venait à ne pas être observé, la NFF serait automatiquement suspendue jusqu’à ce que la direction qui se prétend nouvellement élue quitte les bureaux de la NFF et que le secrétaire général de la fédération puisse reprendre son travail sans ingérence”, s'est ainsi fendue la FIFA. De quoi rajouter un énième souci aux Super Eagles, qui sont entraînés par un Stephen Keshi en intérim, lui qui n'a pas réussi à négocier son contrat avec … la NFF.