Après le match nul d'Al Ahli face au club iranien de l'Esteghlal (2-2) lundi, Riyad Mahrez ne s'est pas défilé en zone mixte au sujet de sa responsabilité dans les résultats de son équipe.
Malgré une nette montée en puissance avec Al Ahli ces dernières semaines, Riyad Mahrez reste sous le feu des critiques. Surtout quand certains estiment qu’il pourrait en faire davantage, notamment lors du match nul des Saoudiens face aux Iraniens d'Esteghlal FC (2-2), en Ligue des Champions asiatique.
Devant la presse, alors qu’il avait choisi de donner de son temps en zone mixte, l’Algérien a tenu à répondre à ses détracteurs, tout en mêlant une pointe de sarcasme. L’ailier a insisté sur le caractère collectif de son sport. Avec un message clair et net : il ne peut pas porter tout sur ses épaules, à lui tout seul.
Mahrez réclame plus de soutien
D'où la punchline suivante : « Je vous l’ai déjà dit : je suis un joueur d’équipe. Je ne suis pas Messi. Je ne peux pas prendre le ballon et dribbler tout le monde. Quand l’équipe joue bien, je joue bien aussi », a-t-il expliqué, toujours avec le sourire. Une réponse suivie d’une autre, qui fait penser que l’attaquant de 33 ans n’est plus le même qu'à Manchester City, pour « dribbler cinq ou six joueurs et ainsi faire la différence ».
Dans ses responsabilités, on aurait pu aussi pointer du doigt le fait que Mahrez ne se prenait plus la peine de frapper les penalties. Le Fennec a fait parler sa franchise en zone mixte, et son altruisme sur le terrain : « j’ai laissé Ivan Toney (les frapper), parce que c’est un buteur, il tire bien les penalties. Parfois, je peux tirer, mais il n’y a pas de compétition entre nous deux. » Cependant, Mahrez pèse tout de même 8 des 14 buts d’Al Ahli (3 buts, 5 passes décisives) dans la Ligue des Champions AFC. Loin de mauvais standards.
