Pépinière majeure du football sénégalais, l'académie Génération Foot est courtisée par plusieurs clubs étrangers, dont un club saoudien et deux écuries anglaises. Le partenariat historique avec le FC Metz pourrait en faire les frais.
Fondée par Mady Touré, l’académie Génération Foot est devenue en deux décennies l’un des plus grands centres de formation du continent africain. Grâce à son partenariat exclusif avec le FC Metz depuis 2003, de nombreux talents ont été révélés puis lancés dans le football européen : Sadio Mané, Ismaila Sarr, Pape Matar Sarr, Habib Diallo, Lamine Camara, pour ne citer qu’eux. Mais selon les informations de Foot Mercato, cette collaboration historique pourrait bientôt être remise en question.
Une ambition mondiale
En effet, deux clubs anglais de Premier League, ainsi que d’un club saoudien, dont les noms n'ont pas filtrés, seraient tous prêts à investir massivement pour récupérer ce partenariat stratégique avec l’académie basée à Déni Biram Ndao. De quoi rééquilibrer le rapport de force avec son partenaire lorrain…
Car à l’heure où l’Arabie saoudite multiplie les investissements dans le sport, l'académie sénégalaise apparaît comme un relais idéal vers l’Afrique. Même chose pour les clubs anglais, qui voient en Génération Foot un accès privilégié à un vivier de talents, déjà éprouvé au haut niveau.
Le cas Amara Diouf, un tournant ?
Le départ du jeune talent Amara Diouf, attendu à Metz mais finalement chipé par José Mourinho avec Fenerbahçe, a mis en lumière les failles potentielles de l’accord actuel. Bien que renouvelé jusqu’en 2033, le partenariat avec le FC Metz pourrait ne pas résister aux offres plus généreuses et attractives venues d’ailleurs.
Sentiments… ou business ?
Au-delà du volet financier, c’est une décision d’orientation stratégique qui s’annonce pour Génération Foot. Poursuivre avec Metz, club formateur et familial mais limité dans ses ambitions ? Ou bien ouvrir un nouveau chapitre avec des clubs capables d’investissements massifs, de meilleures structures, et d’un rayonnement international bien plus grand ?
Les puristes déploreront sûrement la situation, arguant que ce fructueux partenariat, qui a permis à l'académie de se développer en étant bénéfique pour les deux structures, devrait se poursuivre coûte que coûte. Mais d'autres y verront une belle évolution d'une académie prête à entrer dans une nouvelle ère. Affaire à suivre !