Quelques heures après la réaction de l’USM Alger suite aux débordements dans les tribunes du stade Me Abdoulaye Wade de Diamniadio à Dakar, dimanche en clôture de la 2e journée de groupes de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF), l’ASC Jaraaf a livré sa version des faits.
Vingt-quatre heures après la bagarre générale entre forces de sécurité sénégalaises d’une part et les supporters et joueurs de l’USM Alger de l’autre, l’ASC Jaraaf a publié sa version des faits. Comme pressenti, alors que chaque camp se rejette la faute, le club sénégalais a pris le contrepied du récit de la partie algérienne.
Conformément au déroulé présenté un peu plus tôt par nos confrères de Sport News Africa, la formation dakaroise a expliqué que ce sont les supporters usmistes, soutenus plus tard par leurs joueurs, qui ont allumé la première mèche.
Non contents d’occuper des emplacements non-attribués dans les gradins, les Rouge et Noir sont accusés d'avoir poussé leurs provocations tout au long du match, craquant des fumigènes, entre autres, au nez de la sécurité qu’ils défieront en fin de match, décrit ainsi un communiqué rendu public ce lundi par le Jaraaf sur sa page officielle Facebook, photos à l’appui.
Les Algériens accusés de “violence, défiance et chahuts”…
« Dès le coup d'envoi, ils ont déployé leur banderole et allumé des fumigènes, qu'ils avaient préalablement dissimulés dans des béquilles, leur permettant ainsi de déjouer les contrôles de sécurité. Il s'en est suivi une situation de défiance et d'insultes à l'encontre des forces de sécurité, qui a perduré jusqu'à la fin du match. Au coup de sifflet final, le même état d'esprit – violence, défiance et chahuts – a prévalu, obligeant les forces de sécurité à encadrer ces supporters pour qu'ils quittent le stade en toute quiétude. Non contents de cet état d'esprit, ils ont déclenché une bagarre contre les forces et l'ordre », relate le club dakarois, sans omettre de signaler que ses supporters ont également été pris pour cible par leurs homologues algériens.
…et d’actes vandals
Le Jaraaf dénonce d’autre part la dégradation des sièges – ayant pour rappel fait office de projectiles pour les Usmistes selon SNA – ainsi que des « panneaux LED situé sous leur tribune ». « Ensuite, ils ont vandalisé des box », poursuit la note officielle.
« Malgré cette violence inouïe, les forces de l'ordre ont fait preuve de résilience en les encadrant et en les accompagnant jusqu'à la dispersion totale du public. Tels sont les faits », a conclu Jaraaf.
Dans cette cacophonie, la Confédération africaine de football (CAF) a fait part de sa réaction, promettant « des investigations complémentaires » avant de trancher.
