Chemsdine Talbi est au centre de toutes les attentions. Après avoir guidé Bruges vers une victoire éclatante contre l’Atalanta en Ligue des Champions (1-3), grâce à un doublé retentissant, l’ailier de 19 ans a forcément été interrogé sur son avenir international.
Capable d’évoluer sous les couleurs du Maroc comme sous celles de la Belgique, le joueur entretient toujours le suspense.
Une performance qui relance le débat
Interrogé par RTL après la rencontre, le talentueux ailier n’a pas fermé la porte à l’une ou l’autre des sélections :
« J'ai parlé avec l'équipe nationale belge et marocaine, avec Vincent Mannaert (directeur technique de la Belgique, ndlr). Déjà, quand il était à Bruges, on s'entendait bien, c'était toujours un plaisir. Je dois encore faire le choix, je ne suis pas encore sûr, je verrai bien. »
Un discours mesuré qui laisse entendre que le joueur hésite encore, malgré les approches insistantes des deux fédérations.
La Belgique accélère, le Maroc ne lâche rien
Du côté belge, Rudi Garcia, le nouveau sélectionneur des Diables Rouges, fait pression pour convaincre Talbi de rejoindre son projet dès le prochain rassemblement en mars. Dans une tentative désespérée, il aurait même demandé un entretien privé avec le joueur afin de faire pencher la balance en faveur de la Belgique.
En parallèle, Walid Regragui et la FRMF continuent de travailler en coulisses pour attirer le jeune talent sous le maillot des Lions de l’Atlas. Le sélectionneur marocain suit Talbi depuis plus d’un an et espère voir l’ailier de Bruges opter pour son pays d’origine.
Un futur en sélection encore flou
Alors que les échéances internationales approchent, Chemsdine Talbi garde encore du temps pour faire son choix. Sa récente prestation XXL en Ligue des champions confirme qu’il est prêt à franchir un cap et à intégrer une sélection nationale.
A noter également que le cas de Talbi intervient également dans un contexte ou certains jeunes belgo-marocains tendent désormais à privilégier le Maroc, qu’ils jugent aujourd'hui aussi stimulant sportivement, si ce n’est plus, que le « plat pays ». La peur par la Fédération belge de voir ses talents d’origine marocaine lui échapper est bien réelle…