La semaine dernière, le sélectionneur du Maroc, Walid Regragui, avait été sanctionné par la commission de discipline de la Confédération africaine de football (CAF) suite à son altercation avec Chancel Mbemba à la fin du match contre la RD Congo (1-1) en phase de groupes de la CAN 2023.
Le Marocain avait été condamné à 4 matchs de suspension, dont deux fermes, et à une amende de 5000 dollars. Finalement, la commission d’appel a blanchi le technicien vendredi. Mais les raisons qui ont poussé la CAF à le sanctionner en première instance n’avaient jamais été révélées. Jusqu’à ce lundi, lorsque le principal concerné a lui-même livré ses éclaircissements en conférence de presse de veille du 8e de finale contre l'Afrique du Sud.
« Je voudrais remercier la CAF, surtout la commission d’appel, parce qu’il n’y avait aucune raison pour que je sois suspendu. La raison de la première suspension, pour qu’on ne soit pas dans les allégations, c’était ‘pourquoi tu as retenu la main du joueur et tu lui as dit : regarde moi’. Pour ça, j’ai pris 4 matchs, dont 2 fermes, et heureusement la commission d’appel a accepté qu’un entraîneur pouvait retenir la main d’un joueur et ne pas être suspendu pour ça », a d’abord expliqué l'homme fort des Lions de l'Atlas, avant de faire son mea culpa.
« C’était un peu trop gros »
« Même si, je l’accorde, je n’aurais peut-être pas dû lui retenir la main, parce que je ne suis personne pour retenir la main d’un joueur contre son gré, et je m’en excuse aujourd’hui. Mais avoir fait toutes ces polémiques et avoir mis 4 matchs de suspension à l’entraîneur du Maroc, je pense que c’était un peu trop gros et je remercie la CAF d’être revenue sur cette erreur manifeste », a conclu Regragui, qui entend ainsi mettre un terme aux rumeurs qui faisaient état de supposés propos racistes de sa part.