Trinational par ses origines – français, camerounais et ivoirien – Evan Ndicka a tranché depuis un moment pour les Eléphants. Les raisons, qui ont tardé, sont enfin dévoilées.
Le défenseur de l’AS Rome, né à Paris d’un père camerounais et d’une mère ivoirienne, a choisi de représenter la Côte d’Ivoire au niveau international depuis plusieurs saisons. Un choix « naturel », dit-il, mais qui résulte d’un mélange d’affection familiale, de projet sportif et… de timing.
Un choix du cœur et de l’ambition
Formé en France et passé par toutes les sélections de jeunes des Bleus, Ndicka n’avait jamais été convoqué chez les A. Depuis plusieurs années, les Fédérations camerounaise et ivoirienne se disputaient ses faveurs. Finalement, l’ex-joueur de l’Eintracht Francfort a pris la direction d’Abidjan.
« Je ne dis pas que je n’aime pas le Cameroun, je l’aime beaucoup, mais j’ai préféré la Côte d’Ivoire », confie-t-il au média Siamo La Roma.
Sa mère, fervente supportrice des Éléphants, a eu un rôle déterminant. Mais pas seulement : Ndicka souligne aussi l’organisation et la dynamique du football ivoirien, ainsi que la vision portée par la Fédération et le staff technique.
Le moment clé : la CAN 2023
Si les racines et le projet ont pesé, un facteur de timing a aussi été décisif. La Côte d’Ivoire l’a approché fermement juste avant la CAN 2023, alors que le Cameroun tardait à se positionner, pris dans une présélection chargée.
Arrivé en pleine compétition, Ndicka s’est rapidement imposé dans la défense ivoirienne… jusqu’à soulever le trophée à domicile. « Remporter la CAN, c’est le meilleur moment de ma jeune carrière », affirme-t-il. Une consécration qui a validé son choix et renforcé son sentiment d’appartenance.
Actuellement en stage avec l’AS Rome à St. George’s Park en Angleterre, Ndicka soigne une légère blessure à la cuisse. Cette il garde aussi la CAN 2025, prévue au Maroc, dans un coin de la tête.