Les Mamelodi Sundowns, surnommés « Les Brazilians », joueront leur place en 8es de finale de la Coupe du monde des clubs ce mercredi contre Fluminense.
Face à Fluminense, lors de la dernière journée du groupe F de la Coupe du monde des clubs, les Sud-Africains comptent bien défendre leur style offensif et spectaculaire. Après une victoire face à Ulsan et une spectaculaire défaite contre Dortmund, ils restent en course pour une qualification en huitièmes de finale. L'occasion de se pencher d'un peu plus près sur l'histoire des “Brazilians”.
Le club a été officiellement fondé en 1970 dans la capitale Pretoria et sa tenue, composée d’un maillot jaune à détails verts et d’un short bleu, s’inspire de l’emblématique tenue brésilienne.
La ressemblance peut vraiment amener les spectateurs à penser, au premier coup d’œil, qu’il s’agit de l’équipe de Carlo Ancelotti sur le terrain. Mais les similitudes ne s’arrêtent pas là. « Le surnom va bien au-delà des couleurs partagées, car les Masandawana jouent dans un style inspiré de leurs frères sud-américains », souligne le club sur son site officiel.
𝐓𝐇𝐄 𝐁𝐀𝐓𝐓𝐋𝐄 𝐎𝐅 𝐓𝐇𝐄 𝐁𝐑𝐀𝐙𝐈𝐋𝐈𝐀𝐍𝐒. 🇿🇦🤝🇧🇷
— Mamelodi Sundowns FC (@Masandawana) June 24, 2025
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L’inspiration des Sundowns par la Seleção va au-delà du terrain
Les Sundowns dominent le football sud-africain, avec huit titres consécutifs dans le pays et quelques-unes des plus grandes stars du continent, comme le gardien sud-africain Ronwen Williams, nommé pour le Trophée Yachine en 2024. L’effectif compte aussi deux Brésiliens : Lucas Ribeiro et Arthur Sales.
Arthur a accordé une interview au chroniqueur de Trivela, Andrey Raychtock, et a évoqué l’importance du surnom « Les Brazilians » pour le club.
« Nous voulons jouer comme la Seleção. Nous aimons être surnommés ‘les Brazilians'. Je pense que, dans tout ce que nous faisons, nous essayons de nous rapprocher du style brésilien », confie-t-il.
L’attaquant de 22 ans affirme que l’admiration va bien au-delà du terrain et ne se limite pas au fait que le Brésil soit historiquement associé à un football spectaculaire, créatif et enthousiasmant. Cette estime pousse le joueur à réfléchir à la leçon que ses coéquipiers enseignent aux Brésiliens eux-mêmes :
« Je pense que même nous, les Brésiliens, nous n’admirons pas autant le football brésilien qu’eux. Quand on les voit, on se dit : ‘Nous aussi, on devrait être aussi passionnés par notre football.' »
Back to back goals and history made! 👏#Sundowns #FIFACWC #TakeItToTheWorld #AfricaToTheWorld https://t.co/jOCbInl3nP
— Mamelodi Sundowns FC (@Masandawana) June 23, 2025
Le groupe entraîné par Miguel Cardoso s’appuie sur le goût du contrôle du jeu et de la possession. Sur les dix derniers matchs, le plus faible pourcentage de possession de balle enregistré par les Sundowns a été contre le FC Pyramids lors du match aller de la finale de la Ligue des champions africaine (59 %). C'est dire ! Le maximum atteint sur la période a été de 81 %, lors de la rencontre face à Magesi dans le championnat sud-africain.
« Ils pensent que la sélection brésilienne est comme ça, dominante. Nous voulons avoir le ballon, peu importe comment. L’entraîneur change, mais la philosophie reste la même. Les gens ici ont compris. À force de jouer de la même manière, ils nous respectent. Ils ne viennent pas nous presser », explique Arthur.
Le journaliste sud-africain Clyde Tlou ajoute que l’effectif du club est solide, doté d’une grande qualité technique et d’une flexibilité tactique qui complique la vie des adversaires et crée du danger lors des transitions offensives. Ce n’est pas un hasard si un autre surnom des Mamelodi Sundowns est « Bafana Ba Style » (les Garçons avec du style, en portugais), en référence à ce style de jeu.
L’équipe est un mélange de stars expérimentées – comme les milieux Themba Zwane et Tebogo Mokoena et le gardien Williams – et de jeunes promesses, à l’image de l’attaquant Thapelo Maseko et du défenseur Malibongwe Khoza. Ainsi, elle s’impose comme une candidate sérieuse à la qualification pour la phase à élimination directe dans le groupe F.
Cet article est une adaptation d'un article publié par notre partenaire Trivela.