Alors que Rayan Cherki a récemment affirmé n’avoir jamais envisagé une autre sélection que la France, Saïd Benrahma a livré une version bien différente sur leur échange.
Convoqué pour la première fois en équipe de France A à l’occasion du quatuor final de la Ligue des Nations, Rayan Cherki (21 ans) a récemment mis fin au feuilleton de son choix de sélection. Le joueur de l'OL, qui aurait pu représenter l'Algérie ou l’Italie, a affirmé dans L’Équipe n’avoir “jamais eu de contacts officiels“ avec une autre fédération que celle des Bleus.
Une déclaration accueillie avec scepticisme en Algérie, où plusieurs sources assurent que la Fédération (FAF) a bel et bien tenté de le convaincre. Et voilà que Saïd Benrahma, son ancien coéquipier à Lyon, ravive le sujet avec une petite phrase lourde de sens.
« Il m’avait dit qu’il ne s’était pas encore décidé »
Interrogé en zone mixte lors du stage des Fennecs à Sidi Moussa, l’ailier de l’OL a été clair… et légèrement piquant :
« Cherki m’avait dit qu’il ne s’était pas encore décidé. Il a fait son choix, bonne chance à lui. »
Une déclaration sobre, mais qui remet en question le discours très assuré de Cherki sur son “évidence” bleue. Car si l’ex-Lyonnais avait vraiment toujours été fixé sur les Bleus, pourquoi aurait-il confié à un cadre algérien qu’il hésitait encore ?
🇩🇿🇫🇷🎙️ Saïd Benrahma à propos de Rayan Cherki :
— LeLien (@LeLienofficiel) June 4, 2025
« Il a fait son choix. Il est parti avec l’équipe de France… Il a tourné la page. Nous aussi. » pic.twitter.com/TvZfy7ug9M
L’Algérie passe à autre chose
Plutôt que d’alimenter la polémique, Benrahma a surtout voulu tourner la page :
« Il n’est pas avec nous, pourquoi vous voulez que je parle de lui ? (…) Il gère sa carrière comme il veut. »
Une posture à l’image du nouveau discours ambiant autour des binationaux : place aux joueurs pleinement engagés. Après les arrivées récentes d'Ibrahim Maza ou encore Amin Chiakha, la sélection d’Algérie poursuit sa construction sans courir après les indécis.