“Mon père a pu croiser Belmadi…”, les vérités de Cherki sur l’Algérie

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Rayan Cherki a réagi à l’intérêt de l’Algérie pour la première fois depuis sa convocation en équipe de France.

Le 21 mai dernier, Rayan Cherki était appelé pour la première fois avec l’équipe de France. Une convocation ayant fait des déçus, et suscité pas mal de grincements de dents côté algérien. Car dans le camp des Fennecs, on espérait jusqu’à la dernière minute l’arrivée du performant offensif de 21 ans (12 buts, 20 passes décisives en 44 matchs cette saison avec l’OL). 

En parallèle, l’ambidextre avait parfois donné l’impression d’avoir utilisé l’Algérie uniquement comme moyen de pression pour être appelé en Bleu. Un sentiment généré suite aux révélations de la presse française, laquelle informait que le natif de Lyon aurait menacé de rejoindre les Fennecs – ou l’Italie – s’il était toujours snobé par le sélectionneur des Bleus, Didier Deschamps. 

Le clan du joueur s’était empressé de démentir par la suite, faisant écho aux explications de Deschamps, qui disait baser ses choix d’hommes sur des critères sportifs uniquement, sans convaincre ! L’occasion de nier un quelconque rapprochement avec la sélection algérienne auparavant. 

Cherki confirme, aucun contact avec l’Algérie, si ce n’est avec Belmadi et Rongoni

Comme relayé par nos soins, la presse algérienne avait pu confirmer cette version, révélant que Cherki n’avait été contacté que par l’ex-sélectionneur des Fennecs, Djamel Belmadi, à ses débuts à Lyon, ou plus récemment par Paolo Rongoni, le préparateur physique des champions d’Afrique 2019 ayant côtoyé Cherki sur les bords du Rhône. 

C’est désormais au tour du principal intéressé d’entériner cette version, à l’occasion d’une interview pour L’Équipe ce lundi, à quelques jours de sa première cape avec les Bleus (jeudi prochain contre l’Espagne pour le Final Four de la Ligue des Nations).

« Pour être franc et sincère, je n'ai jamais eu de contacts officiels avec les deux sélections. Avant que je débute ma carrière, en 2019, mon père a pu croiser Djamel Belmadi, via un ami en commun, lors d'un de ses passages à Lyon. Mais depuis, les seules personnes qui ont pu m'en parler, ce sont deux ou trois joueurs que je connais personnellement, et il y a quelques semaines Paolo Rongoni, que j'ai côtoyé à Lyon. Mais je n'ai jamais parlé avec un sélectionneur ou un président d'une autre Fédération, aucun n'a même essayé de me joindre. » Fin de la polémique ?

“Mon père a pu croiser Belmadi…”, les vérités de Cherki sur l’Algérie

Prudence Ahanogbe

Couteau suisse de la rédaction footballistique, je perce mon trou grâce au dépassement de soi. Sur mon versant gauche, un don indescriptible pour l’écriture, un peu comme Messi, et sur le versant droit, beaucoup de travail, à la Cristiano Ronaldo.