Récemment limogé par Caen, Pascal Dupraz se verrait visiblement bien rebondir en RD Congo. Le sélectionneur des Léopards, Christian Nsengi, se retrouve en effet grandement menacé suite à la non-qualification pour la CAN 2021 et les dirigeants prospectent pour lui trouver un remplaçant avant le début des éliminatoires du Mondial 2022 au mois de juin.
Dans ce contexte, le technicien français a pris sa plus belle plume et adressé une lettre de candidature au président de la Fédération congolaise (Fecofa), Constant Omari, rapportent plusieurs médias locaux. «Monsieur le Président, cher Monsieur Constant Omari. Si je me permets de faire acte de candidature au poste de sélectionneur de l’équipe nationale masculine A de football de votre pays, c’est avant tout parce que je suis extrêmement motivé à l’idée de contribuer à vos côtés à la restructuration de votre sélection nationale. En effet, mon parcours démontre mon savoir-faire pour bâtir un projet durable et ambitieux ainsi que ma capacité à fédérer», a écrit l’ancien entraîneur d’Evian Thonon-Gaillard et de Toulouse, avant de mettre en avant une certaine expérience du football africain.
Dupraz épingle Tisserand !
«Passionné, j’ai toujours beaucoup suivi les compétitions africaines telles que la CAN ou le CHAN, d’autant que le championnat de Ligue 1 est le premier championnat européen pourvoyeur de footballeurs africains. J’ajoute que j’ai occupé pendant de nombreuses saisons le poste de Manager Général de l’Evian Thonon Gaillard FC et qu’à ce titre je me suis souvent rendu en Afrique lors de la CAN pour superviser et négocier certains transferts de joueurs locaux», a assuré l’homme de 58 ans, avant de finir par un recadrage destiné au capitaine des Léopards, Marcel Tisserand, qui a épinglé les dirigeants suite à la non-qualification pour la CAN.
«Tout joueur, quel qu’il soit, doit être à ce titre soumis aux mêmes exigences. Sous ma responsabilité, jamais Marcel Tisserand (que j’ai dirigé au TFC) ne se serait exprimé après l’élimination de la dernière édition de la CAN pour critiquer l’institution que vous présidez», aurait conclu Dupraz. Cette dernière partie de la lettre étonne et invite à se demander si le technicien se trouve vraiment derrière ce courrier ou s’il s’agit d’un canular. Affaire à suivre…
