350 000 euros par semaine, ou encore 15 millions d’euros par an. Quel que soit l’unité employée, le salaire d’Asamoah Gyan donne le tournis. Après quatre ans grassement rémunérés à Al Ain aux Emirats Arabes Unis, l’international ghanéen a fait le choix de continuer à remplir son compte en banque en rejoignant le Shanghai SIPG, où il touche 300 000 euros supplémentaires par mois par rapport à son ancien salaire. Le meilleur buteur africain de l’histoire en Coupe du monde est-il seulement attiré par l’appât du gain ? “Je ne comprends pas cette critique, je travaille dur pour ce que je gagne“, souligne le Black Star à la BBC. Et de s’étonner : “Ce n’est pas comme si j’avais fait quelque chose d’illégal, volé les gens ou leur argent“. L’ancien Rennais assure que le fait d’évoluer dans un championnat exotique n’a pas d’impact sur ses performances. “J’ai entendu ces inquiétudes quand je suis parti à Al Ain, mais j’ai continué à marquer des buts importants pour les Black Stars“, fait-il remarquer, “ils jouent un bon football en Chine.“
Shanghai SIPG : Gyan répond aux critiques
