Le verdict est tombé dans l’affaire de racket sur les primes et salaires des membres du staff technique de la Guinée durant la CAN 2019, conclue par une élimination en 8es de finale. Vice-président de la Fédération guinéenne (Feguifoot), Amadou Diaby a été reconnu coupable de corruption.
Ce vendredi, la chambre de jugement de la commission d’éthique indépendante de la Feguifoot lui a infligé une suspension de 7 ans, dont 5 ans ferme, d’effectuer toute activité liée au football au niveau national et une amende de 25 000 euros. Le dirigeant est accusé d’avoir perçu une commission de 10% sur le salaire du sélectionneur de l’époque, Paul Put, limogé le mois dernier.
Victime, Put est également considéré comme coupable dans cette affaire puisque le Belge a lui aussi été condamné pour corruption et il écope d’une suspension à vie en Guinée, ainsi que d’une amende de 100 000 euros. La Feguifoot ne précise pas les causes exactes de cette sanction mais on sait que le technicien est accusé d’avoir contribué au racket des primes des membres de son staff au bénéfice d’un individu basé en Belgique.
Les deux hommes ont la possibilité de saisir le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) pour contester leur sanction.
Le communiqué de la Feguifoot