Après cinq saisons et demi passées à l’OGC Nice, l’international algérien Youcef Atal a officiellement quitté la côte d’Azur. Chez les Aiglons, le latéral droit n’aura pas laissé un souvenir impérissable.
Ayant fraichement réintégré le groupe professionnel de l’OGC Nice et par la même occasion l’entraînement collectif, après plus de trois mois de mise au placard pour cause de publication antisémite sur Instagram, Youcef Atal ne va pas faire de vieux os dans le Sud de la France suite à son retour de la CAN. Indésirable, l’arrière droit qui ne compte que 6 apparitions pour seulement 361 minutes de jeu cette saison, est allé voir ailleurs si l’herbe est plus verte.
Comme officialisé par le Gym vendredi soir, l'ancien pensionnaire du Paradou rejoint la Turquie. Un temps lié à Galatasaray et Trabzonspor, c’est finalement à l’Adana Demirspor, 9e de Süper Lig en ouverture de la 25e journée (défaite 3-0 ce vendredi face à Kasimpasa), que l’intéressé a posé ses valises. Il s’agit d’un contrat de six mois, soit jusqu’en fin de saison.
Atal banni par les cinq grands championnats
Ce transfert scelle un parcours en demi-teinte chez les Azuréens. Débarqué depuis Courtrai, qui l’avait revendu à l’été 2018 avec une belle plus-value à la clé, après avoir levé l’option d’achat de son prêt en provenance du Paradou, Youcef Atal n’a jamais confirmé les attentes placées en lui. La faute à un corps fragile trop souvent miné par les blessures, et un mental défaillant. Lors des quatre précédentes saisons, le natif de Boghni est passé à l’infirmerie au moins à 10 reprises, jouant moins de 4 000 minutes en Ligue 1. La dernière cuvée lui a offert seulement 776 minutes en championnat à cause de gênes à la cuisse, au genou et à la cheville.
Sa suspension, consécutive à sa publication controversée au lendemain de la riposte israélienne à l’attaque du Hamas (Palestine), aura été la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Courtisé par plusieurs cadors du Vieux continent en 2019 et 2020, notamment le Paris Saint-Germain et Chelsea, Atal, 27 ans, endosse désormais l’étiquette de mouton noir dans les cinq grands championnats. Il doit se contenter d’un championnat moins prestigieux. Reste à savoir si l’intéressé saura rebondir après cette chute.