Algérie : “c’est un nul”, les critiques s’abattent sur Petkovic après la Guinée

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Tenue en échec par la Guinée (0-0) lundi à Casablanca, l’Algérie a déçu. Malgré la qualification quasiment acquise pour la Coupe du monde 2026, la presse nationale n’a pas épargné le sélectionneur Vladimir Petkovic, dont les choix et le discours interrogent.

La presse tabasse Petkovic !

« C’est un nul ! » titre Le Soir d’Algérie en une, avec une photo de Petkovic en gros plan. Le quotidien résume l’impression générale : les Verts sont « passés à côté », après avoir déjà peiné face au Botswana (2-1). Longtemps critiqué pour ses compositions, le sélectionneur est accusé de s’entêter : « Il dispose d’une pléiade de jeunes joueurs sur le banc, mais il a préféré reconduire les mêmes, pourtant dépassés, à l’image du capitaine Riyad Mahrez ou encore de Saïd Benrahma. »

Même constat pour La Gazette du Fennec, qui voit dans cette déception un dangereux parallèle avec Djamel Belmadi, l’ancien coach. « Petkovic se mure dans des idées qui présentent certaines similitudes avec celles de son prédécesseur, dont l’inertie tactique l’a mené à la ruine », analyse le média.

Sur les réseaux, Nabil Djellit a également livré une critique tranchante : « Petkovic a remis de l’ordre mais il ne bâtit pas une équipe. Il assure le coup avec des joueurs opérationnels… et des CV. Ça peut suffire pour des résultats corrects, pas plus. » Pour le journaliste, l’Algérie « perd du temps », tout comme ses jeunes talents laissés sur la touche.

Le technicien dans le déni ?

Un discours vient accentuer ce malaise. Car si l’impression dominante est que les Fennecs ont souffert et auraient même pu perdre, le technicien helvético-bosnien a tenu un discours en décalage : « Je ne suis pas d’accord pour dire que la Guinée a été meilleure que nous. En deuxième mi-temps, nous avons été bons. » Une analyse qui contraste fortement avec l’unanimité médiatique sur la faiblesse de l’Algérie lundi soir.

Un tournant en octobre ?

Avec ce nul, l’Algérie conserve la tête de son groupe mais voit ses poursuivants revenir à 4 points à 2 journées de la fin. Si le danger immédiat est évité, le jeu produit inquiète et les critiques s’intensifient. A trois mois de la CAN 2025, Petkovic et ses hommes devront se montrer bien plus convaincants en octobre contre la Somalie et l'Ouganda.

Algérie : “c’est un nul”, les critiques s’abattent sur Petkovic après la Guinée

Louis Mukoma Fargues