A 6 mois de la CAN 2025 au Maroc, un international algérien absent lors de la dernière édition a envoyé un message clair au sélectionneur des Fennecs, Vladimir Petkovic : il compte bien être de la partie.
La blessure l’avait privé de la dernière Coupe d'Afrique des Nations, mais Badredine Bouanani n’a jamais lâché prise. Dans un entretien accordé aux médias de l’OGC Nice, le jeune ailier a évoqué sa préparation estivale, ses ambitions et surtout cette frustration tenace de ne pas avoir pu participer à la CAN 2023 en Côte d’Ivoire :
« J’avais raté la dernière CAN à cause d’une blessure. Donc forcément, j’avais un goût amer sur ça », a-t-il confié.
💬 Badredine Bouanani :
— 𝗔𝗰𝘁𝘂 𝗗𝗭 ☪︎ (@ActuDZ_) July 28, 2025
« Mes objectifs cette saison ? Être indiscutable à l'OGC Nice, mettre plus de buts et rentrer dans les plans en sélection. 𝗝𝗲 𝗯𝗼𝘀𝘀𝗲 𝗱𝘂𝗿 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗺𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲𝗿 𝗺𝗼𝗻 𝗶𝗺𝗽𝗹𝗶𝗰𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗮𝘂 𝘀𝗲𝗹𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻𝗻𝗲𝘂𝗿. »
(@ogcnice) pic.twitter.com/USVZeiN80V
Un échec personnel qui l’a visiblement transformé, lui insufflant une motivation renouvelée pour cette nouvelle campagne. Conscient de la concurrence féroce en sélection, Bouanani s’est remis au travail avec acharnement. Un but : les Fennecs.
« J’ai essayé de bosser, bosser, bosser. Montrer aux sélectionneurs que je peux être dans cette liste. Et voilà, je suis vraiment focus sur cette année qui est super importante », affirme-t-il.
“Faire partie de la sélection pour la CAN”
À Nice, sous les ordres de Franck Haise, le natif de Créteil sait qu’il devra faire parler ses statistiques pour espérer convaincre.
« Pour moi individuellement, je vise à avoir plus de stats que la saison dernière. Faire partie de l’équipe nationale pour la CAN », ajoute-t-il. Une ambition légitime pour un joueur qui, malgré son jeune âge, affiche déjà une maturité impressionnante.
Ses passages en Ligue 1, que ce soit au Gym ou lors de son prêt à Lorient, ont montré sa capacité à s’adapter et à faire la différence. Désormais bien ancré dans le groupe niçois, Bouanani semble prêt à franchir un nouveau palier. Appelé une seule fois en sélection depuis la dernière CAN, l'Aiglon a 6 mois pour remettre les pendules à l'heure :
« Porter le maillot de l’Algérie, c’est une immense fierté. J’espère pouvoir maintenant écrire mon nom dans l’histoire du football algérien lors de la CAN au Maroc », a-t-il déclaré avec émotion.
Bouanani ne cache pas sa soif de revanche. Il voit dans l’édition 2025 l’opportunité de prouver définitivement sa valeur.
