Suite à la plainte de la Fédération royale marocaine de football (FRMF) mettant en cause l’arbitrage de la finale de la CAN féminine 2025, la Confédération africaine de football (CAF) aurait mis fin aux fonctions d’un désormais ex-officiel ivoirien.
La finale de la CAN féminine 2025, soldée par une défaite 2-3 du Maroc, pays hôte, contre le Nigeria samedi passé au Stade olympique de Rabat, a laissé des traces. S’estimant volé, le Maroc a saisi la CAF pour cause de VAR tronquée, selon la fédération.
« Le producteur du match a fait des déclarations très graves, affirmant que l'arbitre VAR avait refusé de montrer les séquences qui montrent clairement et prouvent qu'il y avait un penalty évident (suite à une main d’Oluwatosin Demehinni dans la surface aux alentours de la 78e, ndlr) », a expliqué un responsable de la FRMF.
La CAF limoge le président de la commission des arbitres
Le Maroc attendait clairement des sanctions. Dans ce contexte, c’est le fusible Doué Noumandiez qui aurait sauté. L’officiel ivoirien était président de la commission des arbitres de la CAF depuis 2022, informe Le360 Sport, qui cite une source à la confédération.
𝗟𝗔 𝗖𝗔𝗙 𝗣𝗔𝗦𝗦𝗘 𝗔𝗨𝗫 𝗦𝗔𝗡𝗖𝗧𝗜𝗢𝗡𝗦 🚨
La CAF a 𝗟𝗜𝗖𝗘𝗡𝗖𝗜𝗘́ Doué Noumandiez, président de la commission des arbitres, suite à une série de plaintes dénonçant la qualité de l’arbitrage en Afrique, dont celle déposée par la FRMF. 👏 pic.twitter.com/QhWwnJDUBm
— ᴍᴏᴜɴᴛᴀᴋʜᴀʙ ғᴏᴏᴛ 🇲🇦 (@MountakhabFoot) July 31, 2025
Cette mise à pied serait la conséquence indirecte de plusieurs critiques remettant en cause la qualité de l’arbitrage, qui a déjà animé les débats l’année passée lors de la CAN masculine 2023. Avec en point d’orgue la mise à l’écart des arbitres du match Sénégal-Côte d’Ivoire (1-1, 4-5 ap. tab.) en huitièmes de finale. La plainte du Maroc aurait vraisemblablement enfoncé le clou.