Coupe du monde des clubs 2025 : sans Belaïli, l’Espérance Tunis corrigée et éliminée

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Privée de son crack Youcef Belaïli, l’Espérance de Tunis a été dominée 3-0 par Chelsea dans la nuit de mardi à mercredi lors de l’ultime journée de groupes de la Coupe du monde des clubs 2025. Outrageusement dominés sur la pelouse du Lincoln Financial Field de Philadelphie (États-Unis), et en partie plombés par des erreurs de son gardien Béchir Ben Saïd, pas exempt de reproches sur les trois buts, les Tunisiens sortent donc dès le premier tour.

En l’absence de Youcef Belaïli, suspendu, c’était Abdramane Konaté qui était chargé de l’animation offensive sur l’aile gauche. Elias Mokwana occupait le côté droit. Yan Sasse était positionné en 10. Achref Jabri démarrait en pointe à la place de Rodrigo Rodrigues relégué sur le banc des remplaçants. 

Chelsea prenait la possession d’entrée. Sur le premier corner du match botté à gauche, Benoît Badiashile plaçait une tête décroisée qui passait à côté du montant gauche de Béchir Ben Saïd (4e). L’Espérance répliquait immédiatement sur contre-attaque. Lancé à droite sur une passe laser en profondeur, Elias Mokwana tergiversait, gâchant ainsi une belle situation de but (4e).

Dans la foulée, le Taraji mettait brièvement le feu dans la défense des Blues, sans toutefois se procurer d’occasion franche. Chelsea en profitait pour repartir à l’abordage.

Les deux équipes se tiraient ainsi la bourre. À la 14e, Liam Delap tentait une frappe lointaine, captée en deux temps sans danger par Ben Saïd. Yan Sasse ripostait sur un mauvais renvoi de la défense londonienne. Sa frappe s’envolait toutefois au-dessus (14e).

Passé le quart d’heure de jeu, Chelsea rehaussait considérablement le curseur. Dans les cordes, l’Espérance était privée de ballon, mais pas que. Les occasions dangereuses s’enchaînaient également devant sa cage. 20e minute : Yassine Meriah sauvait un but sur la ligne à la suite d’une reprise de la tête adverse à droite. 

Une seizaine de minutes plus tard, Ben Saïd était contraint de repousser un tir venant de gauche (36e). Le capitaine des Blues, Enzo Fernandez, était à l’origine d’un nouveau frisson à la 45e+1 lorsque sa tentative fuyait le cadre.

L’Espérance Tunis craque en deux minutes

L’Espérance finissait par craquer en concédant deux buts en deux minutes. Sur un long coup franc déposé par Enzo Fernandez, Tosin Adarabioyo battait Ben Saïd à contrepied à l’aide d’une tête croisée (1-0, 45e+3). Puis, Delap mystifiait Meriah dans la surface pour ensuite battre assez facilement Ben Saïd, pas exempt de reproches (2-0, 45e+5).

En apparence piqué au vif, le Taraji démarrait la seconde période tambour battant. Khalil Guenichi expédiait dans ce sens une frappe au-dessus (48e). Mais ce n’était qu’illusion. Car, Chelsea reprenait aussitôt les débats. Peu après la demi-heure de jeu, les Nord-Africains étaient tout proches d’encaisser un troisième but. Heureusement pour eux, la tentative croisée de Noni Madueke depuis la gauche frôlait le second montant de Ben Saïd (64e).

Ben Saïd encore fautif… sur le 3e but

Sous menace permanente, l’Espérance était tout heureuse de voir l’arbitre annuler un penalty pour une main potentielle dans les 16,50m, après visionnage de la VAR (79e). Au bout de la 90e minute, Ben Saïd s’interposait devant un adversaire, puis face à Tyrique George dans les arrêts de jeu (90e+5).

Alors que le portier de 30 ans croyait se racheter de ses prestations manquées quelques minutes plus tôt, il commettait une boulette sur une nouvelle tentative de T. George, synonyme de troisième but (3-0, 90e+7). 

Sans son maître à jouer Youcef Belaïli, l’Espérance n’a pas réussi à créer l’exploit. Au finish, les Tunisiens sont éliminés. 

Les compo d'Espérance Tunis-Chelsea (3e journée de groupes Coupe du monde des clubs 2025)

Compo Espérance Tunis contre Chelsea
Compo Chelsea contre Espérance Tunis
Coupe du monde des clubs 2025 : sans Belaïli, l’Espérance Tunis corrigée et éliminée

Prudence Ahanogbe

Couteau suisse de la rédaction footballistique, je perce mon trou grâce au dépassement de soi. Sur mon versant gauche, un don indescriptible pour l’écriture, un peu comme Messi, et sur le versant droit, beaucoup de travail, à la Cristiano Ronaldo.