L’entraîneur de l’Espérance de Tunis, Maher Kanzari, est apparu non-alarmiste alors que son équipe sera privée de Youcef Belaïli contre Chelsea en Coupe du monde des clubs.
L’Espérance de Tunis affronte Chelsea dans la nuit de mardi à mercredi pour l’ultime journée de groupes de la Coupe du monde des clubs 2025. Enjeu ? Le deuxième billet pour les huitièmes de finale dans la poule C après la qualification de Flamengo depuis la précédente journée.
Troisième derrière les Blues (2es, 3 points) à la différence de buts, le Taraji a impératif de victoire pour accéder au tour à élimination directe. Ce sera hélas ! sans son meilleur joueur Youcef Belaïli, héros du succès acquis aux dépens de Los Angeles (0-1) avec Béchir Ben Saïd le weekend passé.
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— Afrik-Foot (@afrikfoot) June 21, 2025
Kanzari a confiance en son groupe
Avant de se muer en buteur providentiel face aux Américains, l’ailier gauche international algérien (56 capes, 10 buts) avait écopé d’un avertissement pour une simulation dans la surface. Déjà averti en ouverture contre Flamengo (2-0 le 17 juin), le virtuose de 33 ans faisait ainsi une croix sur la “finale” face à Chelsea.
De passage en conférence de presse d’avant-match, l’entraîneur de l’Espérance, Maher Kanzari, a admis le handicap causé par l’absence de Belaïli, sans apparaître défaitiste pour autant. Et pour cause, le technicien de 52 ans garde confiance en son groupe.
« Il (Belaïli) a une grande place dans l’équipe. L’absence de Youcef est certes pesante car il apporte de la qualité dans le secteur offensif. Mais l’équipe a joué par le passé sans Youcef et ceux qu’ils l’ont remplacé ont été à la hauteur. »
Davantage d’efforts défensifs pour faire oublier Belaïli le temps d’un match
Les statistiques sont éloquentes : en 11 matchs disputés sans l’ancien Brestois cette saison, les champions de Tunisie n’ont perdu qu’une seule fois contre 10 victoires. De plus, sans son fer de lance, l’Espérance a concédé relativement moins de buts. Ce qui démontre la capacité de l’équipe à pallier l’absence de son individualité par un travail collectif impliquant davantage d’efforts défensifs de la part des remplaçants.
Ces derniers, justement, n’ont pas toujours été les mêmes cette saison. Idem en ce qui concerne les schémas de jeu (le 4-3-3 est quasi-immuable avec Belaïli). Contre les Anglais, Abdramane Konaté pourrait démarrer à gauche, Chiheb Jebali en 10 et Yan Sasse ou Elias Mokwana à droite. Mais rien n’est moins sûr.