L’international gabonais Guélor Kanga se retrouve au centre d’une polémique sur les réseaux sociaux. Mais qu'en est-il réellement ?
Selon une rumeur apparue sur la Toile à quelques jours du coup d'envoi de la CAN 2023, Guélor Kanga ferait face à de nouveaux soucis pour sa supposée fraude sur l’âge, celle qui lui avait valu un passage devant le jury disciplinaire de la Confédération africaine de football (CAF) en 2021 suite à un recours déposé par la RD Congo. Le milieu des Panthères (63 capes, 2 buts) et de l'Etoile Rouge de Belgrade serait en effet attendu par la Commission de discipline de l'instance afin d’expliquer pourquoi il est né en 1990, alors que sa mère est prétendument décédée en 1986. Son pays risquerait des sanctions.
Une information pourtant non fondée et surgie de nulle part… En effet, comme l'explique le journaliste gabonais Freddhy Koula, il s'agit d’une fake news. Notre confrère parle d'une « blague » de mauvais goût qui « revient chaque année depuis deux ans », à la différence que, cette fois, elle a été essaimée par plusieurs médias, y compris les plus sérieux. Un phénomène grâce auquel elle « semble se ‘crédibiliser’ », a déploré le consultant RFI et Canal+ via son compte X (anciennement Twitter) officiel.
« Il y a zéro enquête »
En réalité, rien de nouveau à l'Ouest, aucun rebondissement dans ce dossier. « Il y a zéro enquête », a assuré Koula, tout en précisant que la CAF est uniquement préoccupée par la CAN 2023 qui démarre samedi (13 janvier-11 février 2024). Pour rappel, l'instance continentale a déjà jugé le « Kanga gate » en 2021 et avait conclu à l'époque que les éléments présentés par la RDC n'ont “pas été jugés probants et suffisants pour établir la matérialité d'une falsification de l'identité du joueur.”
Pour rappel, le Gabon est absent de cette 34e édition de la CAN. Les coéquipiers de Pierre-Emerick Aubameyang ont terminé troisièmes de leur groupe de qualifications derrière la RDC et la Mauritanie qui les a battus lors de la dernière journée, décisive, (2-1) en septembre.