À la veille d’affronter la RD Congo pour la deuxième journée de groupes de la CAN 2023, le sélectionneur du Maroc, Walid Regragui, a estimé que son équipe est encore perfectible.
Dimanche, au Stade Laurent Pokou de San-Pédro, le Maroc aura l’occasion de composter son billet pour les huitièmes de finale de la CAN 2023 et de rejoindre le Cap-Vert et le Sénégal, déjà qualifiés. Premiers du groupe F avec trois points au compteur, à la faveur de la victoire en ouverture contre la Tanzanie (3-0), les Lions de l’Atlas devront battre leur dauphin, la RDC, qu’ils devancent de deux unités. Un succès serait tout aussi idéal pour les Léopards, mis sous pression après leur résultat nul face à la Zambie (1-1). D’où la complexité de la tâche.
Quand Regragui rit du statut de favori
Au vu de la forme des deux équipes, cette mission se trouve être dans les cordes des Marocains qui endossent l’étiquette de favoris depuis leur Coupe du monde en 2022. Un statut justement refusé par Walid Regragui ce samedi en conférence de presse d’avant-match. « Est ce qu’on est favori ? Toujours pas. Quand je vois la prestation du Sénégal hier (victoire 3-1 contre le Cameroun, ndlr), je pense qu’on refera un point aux huitièmes. Malgré notre victoire, il y a eu des critiques à juste titre. Sans carton, ça aurait été dur. Ça prouve qu’on n’est pas encore prêt. (…) Le statut de favori me fait rire, on dirait que si on l’a, on va gagner la CAN automatiquement. Je n’ai jamais vu ça dans le football. Qu’on nous dise favoris ou pas, on sait ce qu’on a à faire. Mais on a de l’ambition dans cette compétition », a tempéré l’ex-stratège du Wydad Casablanca.
Le technicien a ensuite crié gare à l’excès de confiance. « L’Afrique, elle te rappelle vite la vérité si tu t’enflammes. C’est ce que je dis aux joueurs. Attention aux excès de confiance. Contre la Tanzanie, on aurait pu marquer plus ou même gagner juste 1-0. L’essentiel c’est de gagner et de passer les étapes », a-t-il notamment ajouté. Pour rappel, l'homme de 48 ans avait déjà tiré la sonnette d’alarme à l’aube de la compétition. Il avait déclaré qu’aucune équipe ne peut faire peur à son groupe, sauf l’excès de confiance.