Rayan Cherki, un destin à la Nabil Fekir ?

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Rayan Cherki, un destin à la Nabil Fekir ?
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La carrière internationale de Rayan Cherki pourrait prendre un tournant ce mercredi, à en croire les informations de la presse française.

Ça s’accélèrerait pour Rayan Cherki. Mardi soir, le quotidien sportif français L’Équipe lâchait une bombe. Le talentueux milieu offensif de l’Olympique Lyonnais (21 ans, 12 buts, 20 passes décisives en 44 matchs cette saison), pourrait être convoqué en équipe de France pour la première fois pour le Final Four de la Ligue des nations. 

L’ultimatum de Cherki à Deschamps

Leader de la catégorie Espoirs devenue trop petite pour lui (23 capes, 13 buts, médaillé d’argent aux derniers Jeux Olympiques Paris 2024), Cherki aurait en effet posé un ultimatum au staff des Bleus. 

En privé, il aurait fait savoir qu’il refuserait une nouvelle convocation des U21 pour rejoindre l’équipe d’Algérie ou l’Italie (d’où il est originaire pour rappel) si Didier Deschamps, le sélectionneur français, ne prononce pas son nom ce mercredi lors de l’annonce de sa liste pour le rassemblement de juin. 

Coup de pression ou réelle tentation ? En tout cas, cela aurait vraisemblablement fait mouche. Alors qu’il lui a presque fermé la porte en mars, en même temps qu’à Maghnes Akliouche (Monaco), Deschamps serait donc forcé de prendre l’ambidextre, sous peine de le voir naviguer sous un autre pavillon.

En Algérie, la crainte de revivre une Fekir bis

Mais alors, les motivations seraient-elles purement sportives ? Retenir un joueur uniquement par crainte de le voir renforcer une nation rivale ? C’est la question qui interroge en Algérie. Mais surtout quel avenir pour Cherki, à qui l’Algérie n’a jamais eu de cesse de montrer des signaux positifs ?

Ses compatriotes, côté maternel, redoutent de revivre un cas similaire à celui de Nabil Fekir (31 ans, Al-Jazira). Né et performant à Lyon pendant plusieurs saisons avant lui, l’ancien du Betis avait fait volte-face aux dépens de l’Algérie pour répondre à l’appel des Bleus. 

S’il a par la suite remporté la Coupe du monde 2018, ce dernier n’a jamais été plus qu’un simple remplaçant sous l’étendard bleu, blanc, rouge (2 petites titularisations en 25 capes pour 2 buts). Depuis septembre 2020, il n’a plus été sélectionné. Pour l’heure, rien ne dit que Cherki empruntera la même trajectoire. Mais le sentiment se généralise petit à petit. 

Rayan Cherki, un destin à la Nabil Fekir ?

Prudence Ahanogbe

Couteau suisse de la rédaction footballistique, je perce mon trou grâce au dépassement de soi. Sur mon versant gauche, un don indescriptible pour l’écriture, un peu comme Messi, et sur le versant droit, beaucoup de travail, à la Cristiano Ronaldo.

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