Deux mois après leur geste fort durant la CAN, les joueurs congolais et d'origine congolaise s’engagent face au conflit dans l’Est de la RD Congo.
Le 7 février dernier, alors que l’hymne congolais retentissait au stade Olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé pour la demi-finale de la CAN 2023 face au pays hôte la Côte d’Ivoire (1-0), les Léopards ont envoyé un message fort. Sur les images retransmises en direct et en mondovision, le lanceur d’alerte Cédric Bakambu et ses coéquipiers ont en effet posé la main droite sur la bouche tandis qu’ils avaient le bout de l’index et du majeur gauches pressés sur la tempe. L’objectif consistant à dénoncer l’indifférence par rapport au conflit sévissant dans l’Est de la RDC et ayant occasionné des millions de morts et de déplacés.
Près de deux mois plus tard, la situation à Goma, plus précisément dans le Nord-Kivu, n’a pas changé. La détermination des hommes de Sébastien Desabre n’a pas faibli non plus. Celle-ci s’est concrétisée à travers la création de l’association “Je joue pour le Congo” (JJPC). Parrainée par le Lorientais Gédéon Kalulu, elle est “dédiée à la sensibilisation et à l’aide aux victimes du génocide en cours au (RD) Congo”, comme elle se décrit elle-même sur son site web.
500 euros symboliques
Ce weekend, une cinquantaine de joueurs se mobilisent, dont Cédric Bakambu, le capitaine Chancel Mbemba, Marcel Tisserand, Arthur Masuaku, Yoane Wissa, Neeskens Kebano, et plusieurs pensionnaires de Ligue 1 à l’instar de Samuel Moutoussamy, mais aussi l'international suisse d'origine congolaise Jordan Lotomba, l'internationale française du PSG Grâce Geyoro ou encore Jean-Victor Makengo.
Plus concrètement, les principaux intéressés verseront à titre individuel la somme symbolique de 500 euros pour une cagnotte dédiée aux associations humanitaires partenaires en RDC, pour fin de “soutenir leurs programmes d’aide aux victimes”. “Ensemble, en centralisant nos forces et notre détermination, nous pouvons faire une différence significative et contribuer à bâtir un avenir meilleur pour nos frères et sœurs victimes de ces crises”, peut-on lire sur le site de l’association. Une belle initiative.
