Mis sous pression il y a un mois par les arbitres locaux, Samuel Eto’o, le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), a contrattaqué.
Fin avril, l’Association camerounaise des arbitres de football (ACAF) avait lancé une grève contre la Fecafoot pour non-paiement des primes. La fronde n’avait pas fait long feu. Car tombée à l’eau deux jours plus tard.
La mise au clair d’Eto’o sur l’arbitrage
Vendredi lors de l’Assemblée générale extraordinaire de l'instance faîtière du football camerounais, Samuel Eto’o a mis les points sur les i face aux principaux concernés. Tout en pointant des irrégularités de fonctionnement, le dirigeant entend poursuivre des réformes jusqu’au bout, a-t-il affirmé dans des propos relayés par Camfoot.
« Tout ceci, loin d’une certaine agitation portée par un groupuscule de personnes qui se sont donné pour mission de perturber les activités de la Fédération. A ceux-là, je rappelle que l’article 14, alinéa B, de nos statuts oblige les membres de l’association des arbitres à organiser une élection après quatre ans. Pourtant, voilà près de dix ans que certains organes dirigeants de cette association n’ont pas été renouvelés. Mais je voudrais les rassurer, nous allons poursuivre sans relâche les réformes entreprises depuis plus de trois ans dans notre arbitrage. »
🔴 Samuel Eto’o : « Je ne marche pas au chantage ! » ❌🇨🇲
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— AllezLesLions (@AllezLesLions) May 23, 2025
Eto’o a néanmoins encensé les officiels pour leurs performances accomplies sur la scène continentale. « Vous démontrez à tous que notre arbitrage se porte bien. Ce n’est pas M. Elvis Noupoué, récemment consacré aux CAF Award, meilleur arbitre assistant d’Afrique, qui me démentirait », a-t-il adoubé. Affaire à suivre…