Ce dimanche, le sélectionneur de l'Algérie, Djamel Belmadi, tenait sa dernière conférence de presse avant le rassemblement durant lequel les Fennecs vont affronter la Somalie (le 16 novembre à Alger) puis le Mozambique (le 19 novembre à Maputo) dans le cadre des deux premières journées des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.
Le technicien a évidemment été interrogé sur le cas de Youcef Belaïli mais aussi celui de ses compatriotes Raïs M'Bolhi et Yacine Brahimi, absents de sa liste. “M'Bolhi? Il reprend à peine la compétition. L'arrêt des championnats en Algérie n'aide pas, mais là, les rencontres vont s'enchaîner et on verra comment il performe. Même chose pour Youcef Belaïli !“, a ainsi déclaré le sélectionneur, mettant en lumière les défis auxquels ces deux joueurs doivent faire face en raison de l'interruption du championnat local, qui a repris vendredi.
Concernant la concurrence au sein de l'équipe, Belmadi a été explicite : “Si vous citez Belaïli et Brahimi, ils sont déjà en concurrence puisqu’ils jouent au même poste. Après, si vous rajoutez Amoura et Gouiri (présents dans la liste, ndlr), alors dites-moi qui je prends d’entre eux ? Je ne peux pas retenir tout le monde au même poste.” Cette déclaration souligne la profondeur de talent dans l'équipe, mais aussi les décisions difficiles que l'homme à la tête des Verts doit prendre, surtout avec le retour des listes à 23 pour la CAN. Loin de baisser les bras, Youcef Belaïli a fêté la reprise du championnat en beauté samedi en offrant la victoire au MC Alger sur penalty pour porter ses stats à 5 buts et 3 passes décisives en 5 matchs cette saison.
“Si je convoque Brahimi, je dois sacrifier Amoura ou Gouiri”
Le sociétaire d'Al-Gharafa au Qatar, Yacine Brahimi (33 ans), a par ailleurs reçu des éloges spécifiques de la part de son sélectionneur, en dépit de sa non-convocation. “Brahimi est en forme, mais si je le convoque, je dois sacrifier Amoura ou Gouiri. Alors, quand vous parlez du joueur, vous devez aussi dire : je préfère Brahimi à Gouiri ou à Amoura.” Ces commentaires illustrent la complexité des choix tactiques et la nécessité de trouver un équilibre entre expérience et jeunesse. Par ailleurs, il est à noter que, de manière surprenante, aucun journaliste n'a interrogé Belmadi sur l'absence de Saïd Benrahma, l'ailier de West Ham qui peine à ce montrer à son avantage en ce début de saison (15 apparitions, aucun but, seulement 2 passes décisives) et avec qui il a eu un accrochage le mois dernier, pour comprendre si son absence correspond à une sanction sportive ou disciplinaire.