Algérie : le montant de la prime que Petkovic va toucher pour la qualification

La qualification de l’Algérie pour la Coupe du monde 2026 n’a pas seulement scellé le retour des Fennecs sur la scène mondiale. Elle a aussi offert à leur sélectionneur, Vladimir Petkovic, une prolongation de contrat automatique à la tête de l’équipe et une prime. Une belle récompense pour l’hélvético-bosnien, qui n’était pas épargné par les critiques

Arrivé à la tête de la sélection algérienne le 4 mars 2024, Vladimir Petkovic a rapidement su imposer son style et rétablir une dynamique positive. Son contrat prévoyait une première échéance à la fin des éliminatoires du Mondial, avec une option de renouvellement en cas de qualification. La victoire convaincante de l’Algérie face à la Somalie (3-0), synonyme de qualification pour la Coupe du monde 2026, a donc automatiquement activé cette clause.

Le technicien bosno-suisse sera ainsi maintenu à son poste jusqu’à la fin du tournoi mondial, l'été prochain, dans les mêmes conditions salariales que précédemment, soit environ 135 000 euros par mois. Une stabilité bienvenue à l'approche de la CAN 2025 et qui permettra à la Fédération algérienne de football (FAF) de planifier sereinement la suite du projet.

Une prime conséquente et de nouveaux défis à venir pour Petkovic

Outre cette prolongation, Petkovic va également toucher une prime de qualification estimée entre 400 000 et 500 000 euros, révèle nos confrères de La Gazette du Fennec. Une somme conséquente qui récompense le travail accompli depuis son arrivée, marqué par une rigueur tactique retrouvée et une cohésion progressive au sein du groupe, malgré quelques critiques sur l’efficacité offensives des Fennecs.

فرحة العودة إلى المونديال 🌍💪#LesVerts⭐⭐ | #123vivalAlgérie🇩🇿 pic.twitter.com/NDVKmWKWSz

— Équipe d'Algérie de football (@LesVerts) October 9, 2025

Mais l’heure n’est pas seulement à la célébration. La FAF a déjà fixé la prochaine étape : atteindre au minimum les quarts de finale de la CAN 2025, avant de viser un parcours honorable au Mondial nord-américain. Deux objectifs réalistes, mais ambitieux, pour une équipe qui cherche encore à confirmer son retour au premier plan.

Onze ans après leur dernière participation à une Coupe du monde, les Fennecs espèrent désormais écrire une nouvelle page de leur histoire. Et Petkovic, conforté dans son rôle et récompensé pour ses résultats, semble plus que jamais déterminé à les y conduire.