“Je suis pas Ronaldo frérot”, la punchline de Mahrez après sa réponse aux critiques

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Lors de la victoire 3-0 de l’Algérie sur la Somalie jeudi, synonyme de qualification pour la Coupe du monde 2026, Riyad Mahrez a brillé et adressé un message clair à ses détracteurs, confirmant son rôle central dans l’équipe.

Une réponse éclatante sur le terrain

Riyad Mahrez a signé une performance éclatante, inscrivant un but et délivrant deux passes décisives pour Mohamed Amoura. Très actif sur son aile droite, il a ouvert le score dès la 6e minute et a ensuite servi ses coéquipiers avec précision, mettant fin à une disette de près d’un an par une superbe demi-volée. Sa technique, son intelligence de jeu et sa capacité à créer des occasions ont illuminé la rencontre, offrant une réponse directe à ceux qui doutaient de sa forme et de son influence dans l’équipe nationale. Même s'il est moins régulier, Mahrez reste un moteur incontestable pour les Verts.

Petkovic salue Mahrez et évoque l’après-Mondial

Le sélectionneur Vladimir Petkovic n’a pas tari d’éloges sur son capitaine : « Mahrez n’avait pas besoin de mon soutien. Nous avons tous vu son calme, sa présence et son intelligence sur le terrain. Il a répondu aux critiques de la meilleure façon possible. Mahrez est habitué à la pression, c’est un joueur de très haut niveau. »

Interrogé après le match sur son avenir et la possibilité que ce Mondial soit son dernier, Mahrez a répondu avec humour : « Ça sera le dernier ! Je suis pas Ronaldo frérot », en référence à la longévité exceptionnelle du Portugais (40 ans). À 34 ans, le capitaine algérien reste un leader technique et moral pour ses coéquipiers, et son rôle pourrait évoluer vers un passage de relais après la Coupe du monde 2026. Sa prestation face à la Somalie montre qu’il est toujours capable de faire la différence et d’inspirer les Verts, notamment en vue de la CAN au Maroc, qui débute dans deux mois et pour lesquels les supporters ont réclamé un objectif limpide : le trophée.

“Je suis pas Ronaldo frérot”, la punchline de Mahrez après sa réponse aux critiques

Louis Mukoma Fargues