CAF Awards 2024 : le Maroc se console avec sa moisson à domicile

Publié le par Prudence Ahanogbe

Déçu de ne pas voir l’enfant du pays soulever le Ballon d’Or africain à domicile, le Maroc s’est consolé avec le meilleur total de récompenses glanées à la cérémonie des CAF Awards 2024.

Deux jours et quelques heures. C’est le temps qu’a duré l’euphorie marocaine suite aux rumeurs consacrant Achraf Hakimi en tant que Joueur Africain de l’Année, communément appelé Ballon d’Or africain. Un sentiment renforcé par un indice lâché en amont de la soirée fatidique : le déplacement de Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG, avec le défenseur pour la remise des prix. 

Mais l’espoir a commencé à s’effriter avec la révélation, une petite heure avant le début de l’événement, de la victoire d’Ademola Lookman, jusqu’à s’effondrer littéralement au bout de la nuit de Marrakech lors de la rencontre de l’international nigérian avec son fabuleux destin

Le Maroc, nation la plus récompensée

Malgré cette déception, les Marocains ont dominé la soirée avec quatre prix remportés : Sanaâ Mssoudy (AS FAR) a été désignée Joueuse Interclubs de l’Année, Doha El Madani (AS FAR) Jeune Joueuse de l’Année, Lamia Boumehdi (TP Mazembe) Entraîneuse de l’Année et Bouchra Karboubi Arbitre féminin de l’Année. Un score un poil moins bien que l’an dernier où cinq représentants avaient été primés dans la lignée du succès à la Coupe du monde 2022. 

Qu’à cela ne tienne. Grâce à cette moisson, le Maroc dépasse le Nigeria, distingué à trois reprises, la Zambie, l’Afrique du Sud et la Côte d’Ivoire qui se contentent de deux récompenses chacune, et enfin les singletons, le Sénégal, l’Égypte, la RDC, la Libye, le Cameroun, et l’Angola, repartis avec un seul prix.

À cela s’ajoute deux apparitions dans le XI de l’année pour Achraf Hakimi, à titre de consolation, et pour Sofyan Amrabat.

CAF Awards 2024 : le Maroc se console avec sa moisson à domicile

Prudence Ahanogbe

Couteau suisse de la rédaction footballistique, je perce mon trou grâce au dépassement de soi. Sur mon versant gauche, un don indescriptible pour l’écriture, un peu comme Messi, et sur le versant droit, beaucoup de travail, à la Cristiano Ronaldo.