En grande difficulté avec Al Raed, deux attaquants maghrébins s'apprêtent à rebondir ensemble sur le continent africain. Karim El Barkaoui et Yousri Bouzok sont en passe de rejoindre le Zamalek SC, géant du football égyptien.
La saison cauchemardesque d’Al Raed en Saudi Pro League devrait avoir des conséquences majeures. Englué à la dernière place du championnat avec seulement 21 points en 29 journées, le club saoudien se dirige tout droit vers la descente. Sa défense perméable (54 buts encaissés) et un manque criant de réalisme offensif ont scellé son sort. Parmi les victimes collatérales de cet échec : Karim El Barkaoui et Yousri Bouzok, deux noms bien connus du football maghrébin.
Le premier, international marocain de 29 ans, s’était fait remarquer il y a quelques saisons en terminant meilleur buteur de la Coupe de la CAF avec la RS Berkane. Pilier offensif d’Al Raed depuis son arrivée en Arabie saoudite, El Barkaoui a vu son rendement baisser à mesure que son équipe s’effondrait cette saison.
De son côté, Yousri Bouzok, arrivé l’été dernier en provenance du Raja Casablanca, n’a jamais vraiment trouvé sa place au sein de l’effectif saoudien. Pourtant, l’Algérien sortait d’un exercice stratosphérique au Maroc, où il avait brillé en tant que meilleur buteur et meilleur passeur du championnat.
Direction le Caire pour se relancer
Selon les informations du quotidien Asharq Al-Awsat, Karim El Barkaoui a d’ores et déjà signé un contrat avec le Zamalek, l’un des clubs les plus titrés d’Afrique. Un choix qui s’inscrit dans une logique de reconstruction des Chevaliers Blancs, désireux de se renforcer pour retrouver les sommets en championnat égyptien et sur la scène africaine.
Mais le club du Caire ne s’arrête pas là. Toujours selon le média, un accord a été trouvé pour la libération de Yousri Bouzok, qui devait initialement retourner au Paradou AC, son club formateur. Le Zamalek a sauté sur l’occasion pour finaliser un double coup. Une fois son contrat résilié, l’Algérien s’engagera également avec la formation égyptienne.
Le sort d’Al Raed pourrait donc paradoxalement offrir une nouvelle opportunité à ce duo algéro-marocain, réuni sous les mêmes couleurs pour relancer des carrières en perte de vitesse. À 29 ans pour Karim El Barkaoui, et 27 pour Yousri Bouzok, l’heure est venue de relancer la machine dans un environnement plus compétitif et stable.
