Coupe du monde 2026 (Q) : 3 sélectionneurs en 6 matchs… Qui est responsable de la crise traversée par les Super Eagles ?

En difficulté dans les éliminatoires de la Coupe du monde 2026, les Super Eagles occupent actuellement la quatrième place de leur groupe, avant d’affronter le Rwanda et l’Afrique du Sud dans les prochains jours.

Le Nigeria accuse un retard de six points sur le leader du groupe, l’Afrique du Sud, à quatre journée de la fin, et ses espoirs de qualification pour la Coupe du monde 2026 sont déjà suspendus à un fil.

Une situation préoccupante pour une équipe que beaucoup voyaient largement capable de devancer le Rwanda, le Lesotho, le Zimbabwe, le Bénin et les Bafana Bafana. Au lieu de cela, la campagne qualificative a viré au calvaire entre chaos sur le banc de touche et absences de joueurs clés.

Mais l'ailier du Paris FC, Moses Simon, qui avait manqué les qualifications de mai pour blessure, estime que la tourmente dépasse largement le seul staff technique. L’ancien joueur du FC Nantes admet que l’instabilité a laissé des traces, mais refuse de pointer du doigt une seule personne.

« Je ne peux pas dire ou désigner quelqu’un, car il s'est passé beaucoup de choses », a déclaré Simon à ESPN.

🗞 Nigeria's final squad that will face Rwanda and South in a crucial World Cup qualification matches. pic.twitter.com/DdZ5gNTH9l

— Leagues Reporter (@LeaguesReporter) August 29, 2025

Trois entraîneurs en six matchs

Le Nigeria a déjà eu trois sélectionneurs en l’espace de six matchs de qualification. José Peseiro a débuté la campagne, ne récoltant que deux points en deux rencontres.

Finidi George lui a succédé, obtenant un seul point lors de ses deux matchs. L’actuel entraîneur, Eric Sekou Chelle, a légèrement stabilisé la situation, avec quatre points pris lors de ses deux premières rencontres à la tête de l’équipe.

« Vous pouvez voir combien d’entraîneurs ont dirigé les qualifications. D’abord Peseiro, puis Finidi, puis un nouvel entraîneur, et nous savons que chaque coach a sa propre tactique », a expliqué Simon.

Les blessures et absences pèsent également

Le constant changement d’entraîneur n’a pas été le seul obstacle. Les blessures et absences ont également privé l’équipe de son efficacité offensive.

« Avec certains joueurs qui n’ont pas joué les dernières qualifications en juin — je n’étais pas là, et environ six joueurs clés non plus — cela a aussi posé problème. Je ne dirai pas que sans eux l’équipe ne peut pas tenir, mais ces éléments ont un réel impact sur l’équipe. Et maintenant, nous essayons de rattraper le retard, car ce n’est pas facile », a ajouté Simon.

Avec Victor Osimhen et d’autres stars ayant manqué des parties de la campagne éliminatoire, la qualification autrefois assurée du Nigeria semble loin d’être acquise. La pression est désormais à son comble.

Samedi à Uyo, le Nigeria affronte le Rwanda dans un match à gagner absolument pour les Super Eagles, avant de se déplacer à Bloemfontein mardi pour affronter le leader du groupe, l’Afrique du Sud. Perdre l’un ou l’autre de ces matchs pourrait sceller la fin du rêve nigérian de Coupe du monde 2026.

Cet article est une adaptation d'un article publié par notre partenaire Soccernet.