Zvonimir Boban, la légende de l’AC Milan, a déploré le mauvais traitement du club milanais, selon lui, envers l’international algérien Ismaël Bennacer.
Ex-offensif emblématique de l’AC Milan devenu directeur sportif des Rossoneri entre juin 2019 et février 2025, Zvonimir Boban a blâmé son ancien club pour la gestion d’Ismaël Bennacer (27 ans).
Celui qui officie désormais au Dinamo Zagreb avait vu débarquer le milieu international algérien (50 capes, 2 buts) depuis Empoli un mois seulement après sa nomination à la direction milanaise.
« La direction l’a massacré »
« La direction l’a massacré. Bennacer est un joueur exceptionnel, sous-coté. Ce qu’il a donné au Milan est exceptionnel », a affirmé le dirigeant croate dans un entretien accordé à Andrea Longoni.
Alors qu’il dit reconnaître sa part de responsabilité, le quinquagénaire a plus précisément dénoncé ce qu’il décrit comme un isolement du Fennec après sa grave blessure au genou survenue lors de la saison 2022-2023.
« Après une blessure, il faut du temps pour revenir. On en a donné à d’autres, mais lui, on l’a tout de suite mis de côté. C’est un garçon fermé, un soldat total, il ne sait pas comment communiquer. »
Zvonimir #Boban:
— Milan Actu (@MilanActuFR) May 13, 2025
"La direction a massacré Bennacer. C'est un joueur extraordinaire, sous-estimé. Ce qu'il a donné à Milan est exceptionnel. Je ne défends pas le choix que nous avons fait sur Bennacer, je sais reconnaitre mes erreurs. Mais recruter Bennacer était un super coup." pic.twitter.com/vKhfLxWcfN
« C’était un diamant brut »
Un traitement étant en grande partie à l’origine, toujours à en croire Boban, des multiples rechutes de Bennacer, qui a rejoint l’Olympique de Marseille en février dernier, dans le money time du mercato d’hiver (prêté avec option d’achat). Boban a émis des regrets in fine, compte tenu du potentiel du principal intéressé.
« Il fallait le polir. (…) Il venait d’Arsenal, j’ai appelé Wenger. Il m’a dit : ‘Zvone, si tu pars à la guerre avec quelqu’un, prends Ismaël’. (…) C’était un diamant brut. Mais aujourd’hui encore, je ne comprends pas comment on a pu passer à côté de ce qu’il représente réellement. »