À l’approche du match retour contre le Kenya, ce lundi, le sélectionneur de l’équipe du Cameroun, Marc Brys, a retiré sa menace de démission.
Vendredi dernier après la victoire 4-1 pour la troisième journée des éliminatoires de la CAN 2025 face au Kenya, Marc Brys avait brandi la menace d’une démission. « Je vous promets que si ça arrive à nouveau, j'arrête immédiatement ! », avait martelé le technicien flamand. Ce dernier a été privé contre toute attente de son assistant Joachim Mununga, non inscrit sur la feuille de match par la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Et ce, alors que la tendance était à l’apaisement, avec en relief la constitution d’un staff unique contre deux distincts.
La Fecafoot récidive
Selon toute vraisemblance, la mise en garde de l’ex-inspecteur de police n’a absolument pas fait frémir la Fecafoot. Puisque, selon plusieurs sources concordantes, l’instance a récidivé, en transmettant par le biais du coordonnateur général des sélections, Timothe Atouba, la même feuille de match pour ce lundi que celle de la rencontre aller où ne figurait point Mununga au commissaire du match à Kampala. Ce qui devrait conduire à la démission de Brys, si ce dernier allait jusqu’au bout de sa logique.
La volte-face de Brys
Mais ce ne sera pas le cas. Puisque, selon les informations d’Africa Foot United, l’ancien coach de Louvain a été convaincu de rester par les cadres du vestiaire venus à sa rencontre, au nom de toute l’équipe. « Nous avons dit au coach de ne pas céder à toutes ces persécutions dont il est victime. Malheureusement ce n’est pas tout le monde au pays qui est content de voir l’équipe bien jouer et gagner. Nous lui avons dit que nous sommes avec lui, car c’est nous qui voyons le travail que son staff et lui abattent. Nous jouons pour le Cameroun, et l’objectif aujourd’hui c’est la victoire. Le coach et l’équipe doivent rester soudés », a confié un joueur ayant requis l’anonymat.
« Marc Brys ne démissionnera jamais », a ajouté Ivo Chi, l'un des agents ayant contribué à sa signature. Ainsi, Brys aurait assuré après coup de ne pas jeter l’éponge. Mais, dans le foot camerounais plus que partout ailleurs, la vérité d’aujourd’hui n’est pas forcément celle de demain. Verdict après le match retour, ce lundi, au Mandela National Stadium.