L’Algérie pleure un héros malheureux du Mondial 1986

Publié le par

La presse algérienne a informé de la mort de l’ex-défenseur des Fennecs, Abdellah Medjadi Liégeon, ce mercredi. 

L’ancien latéral droit de l’équipe d’Algérie Abdellah Medjadi Liégeon (5 capes) est décédé ce mercredi à l’âge de 67 ans des suites d’une longue maladie, informe la presse locale. Né à Oran et passé par le RC Lons, Besançon ou encore Strasbourg, il a remporté le championnat de France en 1982 et la coupe de France avec l’AS Monaco en 1985.

Abdellah Medjadi Liégeon avait refusé la France pour l’Algérie

Sollicité par l’ex-sélectionneur des Bleus, Michel Hidalgo, pour prendre part à la Coupe du monde 1982 avec le maillot de l’équipe de France, Liégeon a fait le choix fort de l’Algérie. Toutefois, ses débuts avec les Fennecs ne se passent pas comme prévu. 

En effet, à cause d’une brouille avec le sélectionneur d’alors, Mahieddine Khalef, il ne participe pas à la compétition. De son propre aveu, il est renvoyé à quelques jours seulement de l’entrée en lice de ses compatriotes contre l’Allemagne (victoire 1-2) à la suite d'une virée nocturne.

Fautif lors du revers contre le Brésil

Il gagnera sa chance pour l’édition suivante sous les ordres de Rabah Saadane. Il jouera le match inaugural contre l’Irlande du Nord (1-1) et celui face au Brésil (défaite 1-0) dans leur intégralité. Fautif sur l’unique but brésilien en raison d’une mésentente avec son gardien Nasser Drid, il assistera à la défaite fatale devant l’Espagne (0-3) depuis le banc.

La Gazette du Fennec salue la mémoire “d'un homme pour qui le maillot algérien n’était pas une option, mais une évidence“, et “qui avait fait le choix du drapeau, dans une époque où cela pesait bien plus lourd qu’un simple choix sportif“.

La rédaction d’Afrik-Foot adresse ses plus sincères condoléances à sa famille ainsi qu’à celle du football algérien.

L’Algérie pleure un héros malheureux du Mondial 1986

Prudence Ahanogbe

Couteau suisse de la rédaction footballistique, je perce mon trou grâce au dépassement de soi. Sur mon versant gauche, un don indescriptible pour l’écriture, un peu comme Messi, et sur le versant droit, beaucoup de travail, à la Cristiano Ronaldo.