À peine le temps de savourer le sacre historique des Lionceaux U20 au Chili que le Maroc se tourne déjà vers un nouveau défi : la Coupe du monde U17, qui se tiendra le mois prochain au Qatar. Placés dans un groupe relevé avec le Portugal, le Japon et la Nouvelle-Calédonie, les jeunes protégés de Nabil Baha savent qu’ils auront fort à faire pour poursuivre la dynamique triomphante du football marocain.
Conscient de l’engouement populaire autour de la compétition, exacerbé par la victoire de leurs aînés, le sélectionneur des U17, Nabil Baha, a tenu à tempérer les attentes.
« La Coupe du monde U17 est complètement différente de celle des U20. Il y a 48 équipes, et toutes jouent avec leurs titulaires. La compétition sera difficile, mais on fera tout pour aller loin. On a les moyens pour le faire » a déclaré l’ancien international marocain, lucide sur les exigences d’un tournoi où la moindre erreur peut être fatale.
🗣️ Nabil Baha : « La Coupe du Monde U17 est complètement différente de celle des U20. Il y a 48 équipes, et toutes jouent avec leurs titulaires..
— FRMF Xtra (@FRMFXtra) October 20, 2025
La compétition 𝗦𝗘𝗥𝗔 𝗗𝗜𝗙𝗙𝗜𝗖𝗜𝗟𝗘 mais on fera tout pour aller loin.
On a les moyens pour le faire. 🇲🇦🏆» pic.twitter.com/NcuDAyuC7W
Contrairement au Mondial U20, souvent marqué par des absences majeures (plusieurs clubs européens refusant de libérer leurs joueurs, là où les stars marocaines ont fait le forcing pour la jouer), la Coupe du monde U17 rassemble l’élite complète de chaque pays. Lors de l’édition U20, la France, le Brésil ou encore l’Angleterre s’étaient présentés avec des effectifs remaniés. Ce ne sera pas le cas cette fois : toutes les sélections aligneront leurs véritables titulaires, rendant le niveau global bien plus homogène et imprévisible.
Un format plus large et une concurrence féroce
Autre différence notable : le format. La Coupe du monde U17 réunit désormais 48 nations, contre 24 pour le Mondial U20. Cela multiplie les matchs, les styles de jeu et les déplacements, testant la résilience physique et mentale des jeunes joueurs.
Historiquement, le tournoi U17 a souvent souri à l’Afrique. Le Nigeria y détient un record impressionnant avec 5 titres mondiaux, tandis que le Ghana a été sacré à deux reprises (1991 et 1995). Des succès qui rappellent à quel point ce tournoi a souvent révélé des talents précoces, de Victor Osimhen à Samuel Chukwueze, tous deux champions du monde U17 en 2015.
Un Maroc ambitieux, mais prudent
Fort de la dynamique initiée par le sacre des U20, le Maroc aborde ce Mondial U17 avec confiance mais sans excès d’assurance. Entre un groupe relevé, un format exigeant et un niveau global plus homogène, les Lionceaux, exaltés par le discours fort du président de la Fédération Fouzi Lekjaa, devront faire preuve de la même solidarité et rigueur tactique que leurs aînés au Chili.