Walid Regragui a dénoncé le pessimisme ambiant de l’opinion marocaine autour de l’équipe nationale à l’approche de la CAN.
Ce mardi, le Maroc, déjà qualifié, a battu le Congo (1-0) dans le cadre de l’ultime journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Les Lions de l’Atlas ont ainsi enchaîné une 16e victoire, effaçant des tablettes le record de 15 succès consécutifs de l’Espagne (2008-2009).
De quoi renforcer la confiance, en prévision de la CAN à domicile prévue du 21 décembre au 18 janvier ? Pas forcément. En effet, l’équipe est confrontée à un pessimisme apparent au pays, du fait de ses résultats poussifs contre des équipes plus modestes.
L’incompréhension de Regragui et des joueurs
En conférence de presse d’après-match, Walid Regragui a fait part de son incompréhension avec les joueurs. Ceci, alors que la sélection est plutôt bien vue à l’extérieur, et ses progrès continus pris pour exemple depuis la demi-finale historique au Mondial 2022.
« J’ai un souci avec l’environnement qu’on ressent, parce que les joueurs viennent se plaindre entre ce qui se passe au Maroc et ce qui se passe à l’étranger. À l’étranger, ça dit que ‘c’est extraordinaire ce que vous faîtes, comment vous travaillez, qu’est-ce qui se passe ? Depuis la Coupe du monde (2022) c’est extraordinaire, vous avez une belle équipe, vous enchaînez les victoires’. (Au Maroc), plus on gagne, et plus les gens sont inquiets (rire). »
« Si on ne fait pas l’union sacrée… »
Non hostile aux critiques, parfois rabat-joies, le sélectionneur a tout de même convié à l’union sacrée autour des Lions de l’Atlas.
« C’est bien qu’il y ait la critique, la pression sur les joueurs. Mais à un moment donné, il va falloir qu’on comprenne qu’il y a une CAN à domicile et que si on ne fait pas l’union sacrée, ça va être difficile. Parce que c’est pas que les joueurs qui vont la gagner. (…) On va la gagner ensemble. » À bon entendeur.