Algérie : “beaucoup de mauvaises choses” pour Aïssa Mandi

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A la suite de la défaite en Suède, le défenseur central des Verts, Aïssa Mandi, a refusé de céder à la panique, tout en reconnaissant des errements…

L’Algérie a concédé une défaite spectaculaire et inquiétante (4-3) face à une Suède pourtant privée de ses cadres, lundi à Solna. Un revers qui fait désordre, notamment au vu de la première période catastrophique des Verts, menés 4-0 après moins d’une heure de jeu et passés tout près ensuite d'une folle remontada.

Un problème d'adaptation ?

Interrogé en zone mixte après la rencontre, Aïssa Mandi a livré une analyse lucide de la prestation de son équipe.

« Il y a eu beaucoup de mauvaises choses, notamment dans le pressing et l'animation défensive. La Suède n'est pas le type d’équipe qu'on affronte souvent en Afrique. On a eu du mal à s’adapter », a reconnu le joueur le plus capé de l'histoire de l'Algérie (106 sélections).

Mais malgré la lourdeur du score, le défenseur du LOSC refuse tout catastrophisme :

« Ce n’est pas une défaite qui va tout remettre en cause. Refaire toute l’équipe ? Je ne pense pas. On a des choses à corriger, mais on reste un groupe avec du caractère. Même à 4-0, on aurait pu revenir à 4-4. »

Les défenseurs pas seuls fautifs

Alors qu'il fait partie des éléments pointés du doigt, le joueur de 33 ans a insisté sur la responsabilité collective, notamment sur les phases défensives, refusant que les défenseurs portent le chapeau à eux seuls :

« À part le penalty, ce ne sont pas des erreurs individuelles. C’est l’équipe entière qui doit mieux défendre. Les premiers défenseurs, ce sont les attaquants. »

S’il reconnaît que l’animation défensive a été défaillante, il appelle à tirer les enseignements sans céder à la panique :

« Il faut se reposer, analyser et revenir plus fort. On a les qualités. On doit le prouver en septembre. »

À trois mois de la reprise des qualifications pour la Coupe du monde 2026, le mot d’ordre est limpide : garder la tête froide, malgré la claque reçue.

Algérie : “beaucoup de mauvaises choses” pour Aïssa Mandi

Louis Mukoma Fargues